Publication : Landscape resistance to frog movements
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Résumé
An animal's capacity to recolonize a patch depends on at least two components: its ability to detect the patch and its ability to reach it. However, the disruption of such processes by anthropic disturbances could explain low animal abundance patterns observed by many investigators in certain landscapes. Through field experiments, we compared the orientation and homing success of northern green frogs (Rana clamitans melanota Rafinesque, 1820) and northern leopard frogs (Rana pipiens Schreber, 1782) translocated across disturbed or undisturbed surfaces. We also monitored the path selected by individuals when presented with a choice between a short distance over a disturbed surface and a longer, undisturbed route. Finally, we measured the water loss and behaviour of frogs on substrates resulting from anthropogenic disturbances and a control. When presented with a choice, 72% of the frogs avoided disturbed surfaces. Although able to orient towards the pond of capture when translocated on disturbed surfaces, frogs had a lower probability of homing successfully to the pond than when translocated at a similar distance on an undisturbed surface. Frogs lost the most water on substrates associated with disturbance and in the absence of cover. Our data illustrate that anthropically disturbed areas devoid of cover, such as mined peatlands and agricultural fields, disrupt the ability of frogs to reach habitat patches and are likely explanations to their reduced abundance patterns in such environments.
La capacité d'un animal à recoloniser avec succès une parcelle du paysage dépend d'au moins deux composantes, sa capacité à détecter la parcelle et sa capacité à l'atteindre. Les perturbations de ces processus par certaines activités anthropiques pourraient expliquer les patrons de faible abondance observés par plusieurs chercheurs dans certains paysages. Lors d'expériences sur le terrain, nous avons comparé l'orientation et le succès du retour de grenouilles vertes (Rana clamitans melanota Rafinesque, 1820) et de grenouilles léopards (Rana pipiens Schreber, 1782) déplacées au delà de surfaces naturelles ou perturbées. Nous avons également évalué, chez des individus relocalisés, la préférence entre un parcours court et perturbé et un parcours plus long, mais naturel. Finalement, nous avons quantifié la perte en eau et le comportement chez des grenouilles exposées à différents substrats résultant de perturbations anthropiques et chez des grenouilles témoins. Lorsqu'une surface naturelle est disponible, 72 % des grenouilles évitent les surfaces perturbées lors de leurs déplacements. Bien que capables de s'orienter avec succès vers l'étang d'origine après relocalisation sur des surfaces perturbées, les grenouilles ont une plus faible probabilité de retour qu'après relocalisation à des distances semblables sur une surface naturelle. Les grenouilles perdent le plus d'eau sur les substrats associés aux perturbations anthropiques et dépourvus de couverture végétale. Nous concluons que les surfaces perturbées par les activités anthropiques qui résultent en une perte de couverture végétale, telles que les tourbières exploitées et les terres agricoles, entravent les déplacements des grenouilles vers les parcelles d'habitat et expliquent vraisemblablement leurs patrons de densité réduite dans ces milieux.