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Personne :
Faleschini, Sabrina

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Nom de famille

Faleschini

Prénom

Sabrina

Affiliation

Université Laval. École de psychologie

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Identifiant Canadiana

ncf11908396

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Résultats de recherche

Voici les éléments 1 - 2 sur 2
  • PublicationAccès libre
    La prématurité modérée et tardive : les trajectoires du fonctionnement comportemental chez l'enfant et de la surprotection parentale
    (2020) Faleschini, Sabrina; Matte-Gagné, Célia
    Les naissances prématurées modérées et tardives, qui surviennent entre 32 et 36 semaines de gestation, représentent environ 85% des naissances prématurées. Bien que nombreux, les enfants nés prématurés modérés et tardifs (PMT) ont longtemps été considérés comme n'étant pas plus à risque de présenter des difficultés que les enfants nés à terme. Ainsi, leurs trajectoires développementales à long terme sont peu documentées. Un nombre restreint mais croissant d'études suggèrent que les enfants PMT sont plus à risque de développer des problèmes de comportement. Peu d'entre elles se sont toutefois penchées sur l'évolution de ces problèmes dans le temps et sur les facteurs familiaux associés à cette évolution. Par ailleurs, les études dans le domaine obtiennent des résultats divergents. Ainsi, la thèse avait pour premier objectif de mieux comprendre les relations entre la prématurité modérée et tardive et la trajectoire du fonctionnement comportemental des enfants. Dans un premier temps, une recension des écrits a été effectuée afin de mieux comprendre l'état de la littérature actuelle concernant le fonctionnement comportemental des enfants PMT. Cette recension révèle qu'il n'y a pas de consensus clair en ce qui concerne les difficultés comportementales des enfants PMT. Une majorité d'études réalisées en âge scolaire rapportent que les enfants PMT présentent davantage de difficultés comportementales caractérisées par des comportements d'hyperactivité, d'impulsivité, d'inattention, d'anxiété et de dépression. Certaines études rapportent toutefois une absence de différence entre les enfants PMT et ceux nés à terme sur le plan comportemental. La recension a permis de mettre en lumière les divergences méthodologiques entre les études de même que le manque d'études longitudinales dans ce domaine. Elle souligne également le manque d'information sur l'évolution de ces enfants et de leur fonctionnement comportemental au fil du temps. Afin de pallier ces lacunes, le deuxième objectif de la thèse était d'examiner les relations entre la prématurité modérée et tardive et les trajectoires des comportements d'hyperactivité-impulsivité, d'inattention, d'anxiété-dépression et d'agression entre l'âge de 4 et 10 ans au sein d'un échantillon populationnel. Les résultats ont permis de démontrer que la naissance prématurée modérée et tardive est associée à une trajectoire plus élevée de problèmes d'hyperactivité-impulsivité, lorsqu'évaluée par le parent, mais pas par l'enseignant. Par ailleurs, les trajectoires d'inattention, d'anxiété-dépression et d'agression étaient similaires entre les enfants PMT et ceux nés à terme. Afin de mieux comprendre les mécanismes permettant d'expliquer la trajectoire d'hyperactivité-impulsivité des enfants PMT, la thèse avait ensuite pour objectif d'examiner les pratiques de surprotection des parents durant l'âge préscolaire et les relations entre celles-ci, la prématurité modérée et tardive et la trajectoire d'hyperactivité-impulsivité et d'inattention des enfants. Certaines études démontrent que les parents d'enfants prématurés ont plus tendance à surprotéger leurs enfants que les parents d'enfants nés à terme, mais ces études ont essentiellement été réalisées auprès d'enfants de moins de 37 semaines de gestation (incluant tous les enfants prématurés) ou auprès d'enfants grands prématurés (nés à moins de 32 semaines de gestation). Les pratiques parentales spécifiques des parents d'enfants PMT demeurent méconnues. La relation entre la prématurité modérée et tardive et la trajectoire de surprotection parentale entre l'âge de 5 et 29 mois a d'abord été examinée. Ensuite, le rôle de la surprotection parentale et de son interaction avec la naissance prématurée modérée et tardive dans la prédiction de la trajectoire des comportements d'hyperactivité-impulsivité et d'inattention de l'enfant a été examiné. Les résultats démontrent que la surprotection parentale diminue à mesure que les enfants vieillissent au sein de la population et que la prématurité modérée et tardive est associée à une diminution plus lente de la surprotection parentale. Ainsi, plus l'enfant vieillit, plus les parents qui ont un enfant PMT tendent à se distinguer des parents d'enfants nés à terme en adoptant plus de pratiques surprotectrices. De façon cohérente, la naissance prématurée modérée et tardive était associée à un niveau plus élevé de surprotection parentale à 29 mois, mais pas à 5 mois. Les résultats démontrent par ailleurs que la naissance PMT et la surprotection parentale sont indépendamment associées à une trajectoire plus élevée d'hyperactivité-impulsivité pendant l'enfance. Aucune interaction entre la naissance prématurée modérée et tardive et la surprotection parentale n'a été observée. Les résultats suggèrent que les enfants PMT, de même que les enfants exposés à plus de pratiques parentales surprotectrices, tendent à présenter davantage de comportements d'hyperactivité impulsivité. Globalement, les résultats de cette thèse démontrent que les enfants PMT présentent des niveaux légèrement plus élevés d'hyperactivité et d'impulsivité pendant l'enfance et que leurs parents tendent à avoir davantage de pratiques surprotectrices au fil du temps. Les résultats soulignent l'importance d'intervenir tant auprès des parents que des enfants afin de favoriser un fonctionnement comportemental optimal pendant l'enfance.
  • PublicationAccès libre
    Effet du stress parental sur la relation entre la prématurité et les comportements internalisés de l'enfant né à moins de 29 semaines de gestation
    (2017) Faleschini, Sabrina; Muckle, Gina
    Les enfants nés prématurément sont à risque de problèmes de comportement. Le stress parental semble être un des facteurs pouvant influencer le développement de ces difficultés. L’objectif principal de ce mémoire est de contribuer à une meilleure compréhension des mécanismes explicatifs du stress parental dans la relation entre la prématurité et les comportements internalisés d’enfants de 5 ans nés à moins de 29 semaines de gestation. Deux modèles statistiques ont été confrontés, premièrement le stress parental est posé comme un médiateur puis ensuite comme un modérateur de la relation entre la prématurité et les comportements internalisés de l’enfant. Le second objectif est de comparer la valeur prédictive de deux indicateurs de la sévérité de la prématurité, l’âge gestationnel et l’état physiologique néonatal évalué par le Score for Neonatal Acute Physiology-II (SNAP-II). Les analyses portent sur une cohorte de 118 enfants âgés de 5 ans et nés à moins de 29 semaines de gestation et leurs parents. Le stress parental a été évalué par l’Inventaire de stress parental (ISP) et les comportements internalisés ont été évalués par le Child Behavior Checklist (CBCL). Les résultats démontrent qu’aucun des modèles testés n’est parvenu à prédire les difficultés ultérieures de l’enfant : le stress parental n’est ni un médiateur ni un modérateur de la relation entre la prématurité et les comportements internalisés. De plus, ni l’âge gestationnel ni l'état physiologique néonatal n'est associé aux comportements internalisés. Le stress parental s’est avéré significativement associé aux comportements internalisés de l’enfant. Ce mémoire supporte l’idée que les pratiques parentales, notamment le stress des parents, ont une influence sur les problèmes de comportement des enfants, mais pas l’hypothèse voulant que le stress parental fasse partie du processus explicatif liant la prématurité et aux comportements internalisés. Les résultats permettent de souligner l’importance de détecter, tôt dans le développement des enfants, les pratiques parentales à risque d’influencer négativement leur développement.