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Personne :
Picart, François

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Nom de famille

Picart

Prénom

François

Affiliation

Faculté de théologie et de sciences religieuses, Université Laval

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ncf11899434

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Résultats de recherche

Voici les éléments 1 - 1 sur 1
  • PublicationAccès libre
    L'unité de communion chez Jean-Marie R. Tillard
    (2015) Picart, François; Routhier, Gilles; Gagey, Henri-Jérôme
    En s’appuyant sur l’analyse des textes produits par J.-M. Tillard à l’occasion de sa participation aux commissions de dialogue œcuménique (ARCIC 1, Foi et Constitution), la thèse montre comment J.-M. Tillard, en militant de l’œcuménisme, avait recours à la notion de communion pour élaborer une « ecclésiologie œcuménique de communion ». Le relevé des occurrences des termes avec lesquels il désigne l’unité de communion, en particulier dans ses articles, permet d’abord de démonter l’idée d’un concept systématique qui organiserait son ecclésiologie. L’analyse de son recours à la notion de communion dans son raisonnement, montre qu’elle fonctionne comme un concept opérationnel avec lequel il cherche à corriger les insuffisances théologiques qu’il constate dans la théologie des manuels d’abord, puis dans la réception œcuménique de Lumen Gentium et, enfin, dans la recherche d’une nouvelle méthode de dialogue oecuménique. Sa présence dans les textes signale que J.-M. Tillard apporte une pierre à sa construction ecclésiologique dans les champs théologiques où il intervient. En s’appuyant sur les premiers résultats obtenus grâce à la méthode utilisée à l’ARCIC 1 et à Foi et Constitution, il exploite la polysémie de la notion de « communion » grâce à laquelle, il envisage les divisions confessionnelles à partir d’une idée théologale de l’unité ecclésiale comme toujours déjà donnée. Avec elle, il renforce les éléments sacramentels et pneumatologiques de son approche ecclésiologique et promeut une conception proprement théologique du dialogue œcuménique. Mais faute d’avoir contextualisé ses sources, son ecclésiologie se révèle finalement déconnectée des aspérités de la vie ecclésiale dont il prétend s’inspirer. La notion de « communion » ne lui permet pas de penser de façon convaincante les formes institutionnelles de son ecclésiologie de communion. L’ampleur de sa culture théologique et la générosité de son engagement ont néammoins permis d’aborder à nouveaux frais les impasses théologiques dans lesquelles le dialogue œcuménique était bloqué et contribué au renouvellement de l’ecclésiologie post conciliaire.