Personne : Paquin, Sarah
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Nom de famille
Paquin
Prénom
Sarah
Affiliation
École de psychologie, Faculté des sciences sociales, Université Laval
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Identifiant Canadiana
ncf11865273
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Publication Accès libre Représentations d'attachement et détresse conjugale chez des couples de la communauté et en psychothérapie(2013) Paquin, Sarah; Sabourin, StéphaneLa présente thèse se propose d’évaluer le rôle des représentations d’attachement comme déterminant de la détresse conjugale chez des couples adultes. L’atteinte de cet objectif a nécessité la réalisation de deux études empiriques indépendantes. La première vise à vérifier, de façon longitudinale, la nature et la direction du rapport de causalité entre l’attachement et la satisfaction conjugale. Les résultats des analyses d’équations structurelles effectuées selon un Modèle d’interdépendance acteur-partenaire, auprès d’un échantillon de 372 couples adultes de la population, révèlent la présence de liens longitudinaux. Ainsi, sur une période de 12 mois, lorsque l’ajustement dyadique évolue favorablement, les représentations d’attachement des conjoints deviennent plus sécurisantes. Également, il existe un lien non récursif ou bidirectionnel entre ces deux phénomènes, mais il précise que l’évitement de la proximité entraîne une amélioration de la satisfaction conjugale. Ce dernier résultat est inattendu. Enfin, les tests de distinguabilité révèlent que les rapports entre les représentations d’attachement et la détresse conjugale ne varient pas selon le genre des participants. La seconde étude traite de la prévalence de différents types de pairages des représentations d’attachement chez des couples en psychothérapie, en plus de déterminer si ces pairages sont associés à des variations de la détresse conjugale des partenaires. Les résultats révèlent, conformément aux hypothèses de départ, qu’une majorité de couples présentent un pairage de représentations d’attachement insécurisantes et que, parmi ceux-ci, il y a une prévalence élevée des représentations d’attachement détachées et craintives. Cette étude démontre également que la détresse conjugale s’accroît sensiblement quand ces pairages contiennent des individus craintifs et détachés. Cet effet du type de pairage ne diffère que très peu selon le genre des partenaires.