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Personne :
Lamonde, Yvan

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Lamonde

Prénom

Yvan

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Université Laval. Département d'histoire

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  • PublicationAccès libre
    L'enseignement de la philosophie au Collège de Montréal (1790-1896)
    (1969) Lamonde, Yvan; Galarneau, Claude
    Rares sont au Québec les disciplines qui font partie d'une longue tradition culturelle. Quelles qu'en furent l'originalité et l'évolution et quel qu'en soit le point d'avancement actuel, la philosophie est avec la théologie, par exemple, une de ces disciplines. Mais ici le développement de la discipline rencontre l'évolution de son enseignement. Nous nous sommes donc attardés aux faits d'enseignement d'une discipline, la Philosophie - qui fut en fait l'appellation d'une "classe" - . Dirigé par une communauté religieuse, les Prêtres de Saint-Sulpice - par surcroît le plus souvent français d'origine - , le Collège de Montréal représente avec le Séminaire de Québec les deux pôles de croissance scolaire dans le Bas-Canada, tout comme Montréal et Québec, comme villes, furent les deux grands foyers de développement culturel du pays. Nous avons ainsi pris connaissance des directives pédagogiques générales de la Compagnie de Saint-Sulpice et de celles des directions successives du Collège. Nous avons été attentifs à l'évolution de la condition du "maître" de Philosophie: sa formation, son enseignement, ses lectures, ses publications, la diversité de ses activités, ainsi qu'à celle, parallèle, de l'élève: fréquentation scolaire, destination sociale après le cours des études, travaux à l'Académie du Collège, etc... Les Prospectus nous ont permis de mieux situer le programme spécifique des études philosophiques dont nous avons un aperçu par l'analyse des cahiers manuscrits et des manuels, des thèses, des exercices, des lectures, etc... Nous avons parfois débordé l'activité intramuros du Collège pour tenter, dans un premier mouvement, d'articuler cette vie collégiale à la vie sociale et culturelle. Ainsi nous avons porté attention aux initiatives des citoyens en matière d'éducation, à l'éducation civique et politique donné en "Ethique générale et spéciale", etc... De même nous avons suivi le développement culturel de Montréal: fondation de Sociétés, ouvertures de librairies, publications, etc... Les Archives Saint-Sulpice du Canada (Notre-Dame, Collège, Séminaire de Philosophie), où nous avons surtout travaillé, conservent des documents nombreux et diversifiés pour l'étude de l'enseignement philosophique. Ces pièces d'archives sont bien réparties sur toutes la période étudiée ici, sauf pour la période 1826-1850 où nous aurions aimé avoir à notre disposition un échantillonnage plus nombreux de manuels. Cette lacune, d'ordre mineur, est compensée par l'analyse des thèses de cette période, thèses qui furent comme un décalque fidèle des "index" des manuels utilisés. La dispersion des archives sulpiciennes ou relatives à Saint-Sulpice et l'état de classification des archives proprement sulpiciennes en cours de réalisation nous ont incité à consulter quelques autres dépôts. Ces allées et venues nous ont suggéré des relations et des références croisées des plus enrichissantes pour le présent travail. Nos démarches pour la consultation d'archives au Grand Séminaire de Montréal ont été vaines en raison de leur inorganisation. Les Archives Publiques du Canada possèdent des documents qui nous auraient intéressé, de même que les archives d'autres collèges (dont Nicolet); mais le temps nous manquait. Le présent travail débute avec l'établissement d'une classe de Philosophie en 1790 et s'achève avec le départ des Philosophes du Collège pour le Grand Séminaire en 1876. Il comprend quatre parties: l'établissement de la classe de Philosophie; le professorat de M. Houdet (1790-1826); une période de débats idéologiques (1826-1850); les transformations pédagogiques en Philosophie (1850- 1876). M . Houdet, "maître" de Philosophie pendant près de trente ans, créa et établit solidement la classe de Philosophie ; les Cahiers de Philosophie rédigés sous son professorat furent suivis vers 1840 par l'adoption du manuel de Bouvier. Un remaniement du programme des études modifia sérieusement l'enseignement philosophique en 1850. De la montée du thomisme, peu ou prou de traces au moins avant 1876.