Personne : Whittaker Hawkins, Ryder F.
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Nom de famille
Whittaker Hawkins
Prénom
Ryder F.
Affiliation
Université Laval. Département de médecine moléculaire
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Identifiant Canadiana
ncf11902078
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Publication Accès libre Shared and unique mechanisms of macrophage-like neutrophils in EAE(2019) Whittaker Hawkins, Ryder F.; Vallières, LucL’ensemble des maladies démyélinisantes (e.g. la sclérose en plaques et la neuromyélite optique) représente un fardeau majeur sur la société et sur le bien-être des citoyens affectés. Quoique des progrès aient été fait dans la compréhension des mécanismes biologiques qui y sont sous-jacents, les causes ultimes ne sont pas connues et il y a un besoin de développer des traitements plus pointus. Le symptôme caractéristique de toute maladie démyélinisante est la perte de la myéline qui isole les fibres nerveuses du système nerveux central (SNC). Cette perte est effectuée par l’action néfaste et non-contrôlée de cellules du système immunitaire : les lymphocytes T qui réagissent contre les protéines de la myéline, les cellules B qui sécrètent des autoanticorps, les macrophages qui phagocytent des débris de myéline, et les cellules dendritiques qui orchestrent tout. Cependant, il est clair aujourd’hui d’après le modèle animal de la sclérose en plaques, l’encéphalomyélite autoimmune expérimentale (EAE), que les neutrophiles sont indispensables au développement complet de la maladie. Ainsi, la déplétion des neutrophiles prévient l’apparition des symptômes. Néanmoins, le mécanisme d’action des neutrophiles reste à être élucidée. Le présent mémoire résume d’abord les connaissances actuelles sur les neutrophiles dans l’EAE et la sclérose en plaques et présente ensuite des données originaux permettant de mieux comprendre les fonctions des neutrophiles dans l’EAE. Nous démontrons que les neutrophiles infiltrant le SNC subissent des changements moléculaires qui les activent; que leur transcriptome devient plus similaire à ceux des macrophages et des cellules dendritiques; que les neutrophiles interagissent physiquement avec les lymphocytes T et B in situ dans la moelle épinière enflammée; et que, dans un nouveau modèle de la sclérose en plaques dépendant de cellules B, les neutrophiles utilisent la protéase ASPRV1 pour prolonger l’inflammation à long terme. Ces observations améliorent notre compréhension des maladies démyélinisantes et servent de base pour de prochaines expériences sur le rôle des neutrophiles en général.Publication Restreint Neutrophil perversion in demyelinating autoimmune diseases : mechanisms to medicine(Elsevier Science, 2017-02-02) Casserly, Courtney S.; Vallières, Luc; Nantes, Julia C.; Whittaker Hawkins, Ryder F.Neutrophils are essential to a healthy life, yet pose a threat if improperly controlled. Neutrophil perversion is well documented in a variety of inflammatory disorders (e.g. arthritis, lupus, psoriasis), but is only beginning to be demystified in autoimmune demyelination, the most common cause of neurological disability in young adults. Using the animal model experimental autoimmune encephalomyelitis (EAE), several molecules that help neutrophils invade the central nervous system (CNS) have been identified. Mechanisms by which neutrophils may contribute to demyelination have also been proposed (e.g. secretion of endothelial/leukocytic modulators, antigen presentation to T cells, myelin degradation and phagocytosis). In human, neutrophils are seen in the CNS of people with neuromyelitis optica spectrum disorder and other severe variants of autoimmune demyelinating diseases. At the time of autopsy for multiple sclerosis (MS) — often many years after its onset — neutrophils appear to have escaped the scene of the crime. However, new clues implicate neutrophils in MS relapses and progression. This warrants further investigating 1) the differential importance of neutrophils among demyelinating diseases, 2) the largely unknown effects of current MS therapies on neutrophils, and 3) the potential of neutrophil proteins as clinical biomarkers or therapeutic targets.