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Personne :
Brodeur, Normand

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Brodeur

Prénom

Normand

Affiliation

Université Laval. École de travail social et de criminologie

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ncf10468539

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Résultats de recherche

Voici les éléments 1 - 4 sur 4
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La responsabilisation des hommes auteurs de violence conjugale : guide de pratique à l’attention des intervenantes et intervenants des organismes membres du réseau à cœur d’homme.

2022-12-01, Roy, Valérie, Brodeur, Normand, Angele, Rebecca, Lapointe, Hélène, Tudeau, Matis

La responsabilisation des auteurs de violence compte parmi les principes-clés des actions visant à contrer la violence conjugale. Elle est associée à un risque moins élevé de récidive chez les auteurs de violence qui participent à des programmes d'aide et elle en constitue un critère de succès. Toutefois, bien que l'intervention auprès des auteurs de violence conjugale doive « clairement viser à leur faire reconnaitre et assumer leur responsabilité face à leur violence » (ministère de la Santé et des Services sociaux, 1992, p. 15), cela ne va pas de soi. En effet, des personnes des milieux de pratique et de la recherche constatent depuis longtemps qu'ils ont tendance à blâmer les victimes, à rejeter leur responsabilité ou à attribuer la violence à des facteurs externes. En s'appuyant sur les savoirs d'expérience des intervenants et intervenantes des organismes du Réseau à coeur d'homme, ce guide entend : 1- Cerner les principales dimensions de la responsabilisation ; 2- Rendre compte d'interventions permettant de les travailler dans l'intervention clinique auprès des auteurs de violence conjugale ; 3- Examiner quelques défis liés au travail de responsabilisation dans des situations plus complexes.

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Les stratégies de changement employées par des hommes ayant des comportements violents envers leur conjointe : mesure et analyse à partir du modèle transthéorique du changement

2006, Brodeur, Normand, Lindsay, Jocelyn

Le modèle transthéorique suscite l’intérêt des intervenants qui aident les conjoints aux comportements violents à modifier leur conduite. Il soutient : 1- que les personnes qui modifient leur comportement passent par une série de stades appelés précontemplation, contemplation, préparation, action, maintien et conclusion; et 2- que la progression d’un stade à l’autre est facilitée par l’utilisation des bonnes stratégies de changement au bon moment. Les stratégies expérientielles seraient plus utiles dans les premiers stades, alors que les stratégies comportementales conviendraient mieux aux stades plus avancés. Cette étude avait comme premier objectif de valider la version française d’un questionnaire sur les stratégies de changement développé aux États-Unis par Levesque et Pro-Change (2001). Elle visait ensuite à examiner la relation entre les stratégies et les stades de changement. Les données ont été recueillies auprès de deux groupes d’hommes (n = 255 et n = 302) recrutés dans des programmes québécois d’aide aux conjoints aux comportements violents. Des analyses factorielles confirmatoires ont montré que le meilleur modèle pour décrire la structure du questionnaire comprenait 13 stratégies. Les indices mesurant l’ajustement du modèle aux données étaient toutefois inférieurs aux normes reconnues (CFI < 0,86). De plus, seulement 38% des échelles avaient un coefficient alpha supérieur à 0,70. L’analyse des résultats indique qu’il faut mieux définir les stratégies de changement et les indicateurs qui les mesurent. Elle montre également que les stratégies ne peuvent être réduites aux seules dimensions expérientielles et comportementales. L’étude fournit par ailleurs des preuves modestes montrant que les précontemplateurs emploient moins de stratégies que les hommes des stades de changement avancés. Elle ne démontre pas la nécessité d’apparier les stratégies à des stades spécifiques, sauf pour la libération de soi. Cette dernière stratégie, de même que la réévaluation de soi négative, sont celles qui semblent les plus prometteuses pour l’intervention auprès des conjoints aux comportements violents. Le modèle transthéorique peut encore contribuer au développement de la recherche sur les stratégies de changement. Son utilité pratique semble toutefois moins grande que prévu. Les intervenants devraient garder un esprit critique à son sujet et l’employer avec prudence.

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How do practitioners and program managers working with male perpetrators view IPV? : a Quebec study

2019-11-29, Bousquet, Marc-Antoine, Roy, Valérie, Labarre, Michel, Sanhueza Morales, Tatiana Andrea, Brodeur, Normand

To document the viewpoints on intimate partner violence (IPV) of Québec practitioners working with violent partners and of program managers of batterer intervention programs (BIPs). Based on Loseke’s (2003) theory of the construction of social problems, a qualitative study was carried out with 25 practitioners working with violent partners and with18 program managers of BIPs so as to explore their conceptions of IPV and their representations of perpetrators and victims. Study participants primarily defined IPV as a way of taking control, while nonetheless noting other motivations. They also insisted on the diversity of contexts of IPV and its numerous manifestations. For them, IPV was a complex, multifactorial problem, involving individual risk factors for the most part, though also including contextual and social ones. Not only did they not see a single type of IPV, but they also saw no single perpetrator or victim profile. They saw both perpetrators and victims as accountable for their choices, even though they posed some limitations on this general principle of accountability. Complexity and diversity seemed to characterize their conceptions of IPV and their representations of perpetrators and victims. Findings are discussed in the light of current debates about IPV, of implications for BIPs, and of contexts that may influence IPV conceptions.

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Violence conjugale en contexte de pandémie de COVID-19 et portrait des pratiques auprès des conjoints ayant des comportements violents

2022-04-01, Roy, Valérie, Brodeur, Normand

Comme d’autres situations de sinistre (Parkinson, 2019 ; Yoshihama et al., 2019), la pandémie de COVID-19 a entrainé des répercussions sur les victimes de violence conjugale (VC ; Moreira et Pinto da Costa, 2020). Les inquiétudes vis-à-vis des risques accrus de VC ont été soulevées dès ses débuts en mars 2020 (SOS Violence conjugale, 2020 ; Statistique Canada, 2020) et ravivées au cours de 2021 alors que, au Québec, 18 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint (Brault, 2021, 4 décembre ; Dussault, 2021, 5 novembre), soit près du double des années antérieures (Bureau du Coroner, 2020). Bien qu’il soit impossible d’associer cette hausse uniquement à la pandémie, on ne peut écarter l’hypothèse qu’elle y soit liée. De plus, elle illustre l’importance des services offerts aux victimes de violence conjugale et aux conjoints ayant des comportements violents (CCV) pour prévenir de tels événements. Par ailleurs, à l’instar d’autres situations de sinistre, la pandémie de COVID-19 a posé d’importants défis pour ces services qui ont dû s’adapter rapidement (Hébergement Femmes Canada, 2020 ; Peterman et al., 2020). Dans le cas des organismes qui interviennent auprès des CCV, qui offrent majoritairement des programmes d’intervention de groupe, les mesures sanitaires ont amené d’importants ajustements à leurs pratiques ainsi que l’expérimentation de nouvelles formes d’intervention. Dans ce contexte, à l’aide d’une subvention du ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, la présente étude visait (1) à documenter la VC1 observée par le personnel des organismes membres du réseau à cœur d’homme (ACDH2 ) en contexte de pandémie de COVID-19 et (2) à rendre compte de l’évolution de leurs pratiques. Pour ce faire, l’équipe de recherche a effectué une recension des écrits et réalisé, entre novembre 2020 et novembre 2021, quatre activités de collecte de données. L’ensemble de la démarche s’est déroulé en collaboration étroite avec un comité de suivi auquel participaient, outre les deux chercheurs, la directrice d’un de ses organismes membres3 . Le présent rapport fait état des résultats de cette recherche. La première partie détaille la problématique de la VC dans le contexte de la pandémie de COVID-19, alors que la deuxième partie décrit la méthodologie utilisée pour les différentes activités de collecte de données. La troisième partie fait état des résultats, d’abord quant à l’évolution de la VC pendant la pandémie, puis quant à l’adaptation des organismes et de leurs pratiques. Dans la dernière partie, ces résultats sont mis en relation avec l’état des connaissances sur la VC dans les situations de sinistre, et plus particulièrement de la pandémie de COVID-19. Les limites de la recherche sont exposées et quelques pistes de recherche sont suggérées.