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Personne :
Langevin, Louise

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Nom de famille

Langevin

Prénom

Louise

Affiliation

Université Laval. Faculté de droit

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ncf10281631

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Résultats de recherche

Voici les éléments 1 - 10 sur 22
  • PublicationRestreint
    Personne, femme(s), sexe, genre, identité ou expression de genre, indifférenciation sexuelle : comment désigner la classe des femmes?
    (Yvons Blais éditeur, 2018-10-31T19:49:13Z) Langevin, Louise; Bernatchez, Stéphane
    L’œuvre To Prince Edward Island, 1965 du peintre canadien Alex Colville présente une femme à l’avant-plan, debout sur un traversier qui regarde au loin la mer avec des jumelles. La femme cache un homme assis que l’on ne voit presque pas. En raison de sa position, la femme scrute des choses que l’homme ne peut voir. Ce tableau résume bien les théories féministes : les femmes en tant que classe sociale voient ce que les hommes ne veulent ou ne peuvent voir, ou elles voient différemment pour des raisons culturelles et historiques. L’auteure propose ici d’utiliser des jumelles féministes pour analyser l’intégration du concept féministe de genre en droit. Après avoir dépeint à grands traits l’évolution du concept de genre en théories féministes, elle se penche sur la façon de désigner la classe des femmes dans la Charte des droits et libertés de la personne du Québec. Le sexe comme motif illicite de discrimination devrait-il être remplacé par celui de genre?
  • PublicationAccès libre
    Le trafic des femmes au Canada : une analyse critique du cadre juridique de l'embauche d'aides familiales immigrantes résidantes et de la pratique des promises par correspondance
    (Condition féminine Canada, Recherche en matière de politiques, 2000-01-01) Belleau, Marie-Claire; Langevin, Louise; Condition féminine Canada
    Nous analysons le cadre juridique de deux manifestations du trafic des femmes, soit l’embauche d’aides familiales immigrantes résidantes et la pratique des promises par correspondance. Nous définissons le trafic des femmes comme l’exploitation d’une femme, notamment de son travail rémunéré ou non, ou de ses services, avec ou sans son consentement, par une personne ou par un groupe de personnes, dans un rapport de force inégalitaire. Le trafic des femmes, qui se manifeste par l’enlèvement, l’usage de la force, la fraude, la tromperie ou la violence, entraîne des mouvements transfrontaliers de personnes entre pays divisés par une inégalité économique. Ce trafic conduit, entre autres, à l’immigration légale ou illégale de femmes au Canada et porte atteinte aux droits fondamentaux de celles-ci. Malgré l’apparente neutralité du droit qui régit ces situations, nous optons pour un cadre théorique féministe, puisque notre recherche s’intéresse au sort des femmes qui font l’objet de ces types de trafic. De plus, nous adoptons une approche intersectionnelle qui tient compte de l’interrelation entre les identités ethniques, religieuses et culturelles des femmes qui subissent ces formes d’exploitation.
  • PublicationRestreint
    Couvrez ce genre que le droit ne saurait voir : la difficile circulation du concept féministe de genre dans la langue juridique
    (University of Toronto Press, 2016-11-01) Langevin, Louise
    Élément fondamental des théories féministes, la notion de genre a beaucoup évolué depuis les années 1970. Elle a permis de penser les rapports sociaux hiérarchisés entre la classe « homme » et la classe « femme » et de dénaturaliser ces deux classes, mais aussi de démontrer le caractère construit du sexe biologique. Ainsi, le genre précède le sexe. Si le genre a été une catégorie d'analyse « utile » pour penser l'histoire des femmes, pour reprendre l'affirmation de Joan W. Scott, l'a-t-il été pour les droits des femmes ? L'étude analyse l'inclusion du concept féministe de genre dans le vocabulaire onusien et dans les législations canadienne et québécoise. La notion de genre s'est progressivement imposée dans le langage international des droits fondamentaux, non sans avoir perdu son sens féministe subversif. Du côté canadien, le concept féministe de genre a peu percolé dans les lois fédérales et provinciales. Il s'est perdu dans les méandres du transfert des écrits féministes vers le vocabulaire législatif. Même si le concept de genre est absent du langage législatif canadien, on ne peut cependant pas conclure que ce concept n'a pas été « utile » pour une meilleure reconnaissance des droits des femmes.
  • PublicationAccès libre
    La diversité culturelle, la liberté religieuse et le droit des femmes à l’égalité : tensions à l’horizon
    (Faculdade de Direito, Universidade Federal de Minas Gerais, 2013-01-01) Langevin, Louise
    Au Québec, à la suite d’une immigration récente plus diversifiée, la question de la liberté religieuse et de la diversité culturelle s’est posée avec beaucoup d’acuité. Des groupes religieux minoritaires ont demandé des traitements spéciaux aux autorités étatiques, demandes qui portaient atteinte, dans certains cas, à d’autres droits fondamentaux. Pour la société québécoise qui s’est progressivement laïcisée depuis les années 1960 et qui s’est éloignée de la pratique religieuse catholique, ces multiples demandes à caractère religieux ont alors été difficiles à comprendre. Interpellé par la population québécoise sur ces questions, le gouvernement est intervenu de différentes façons dans le débat sur le respect de la diversité religieuse. L’objectif de la réflexion vise à aborder les tensions entre la diversité culturelle, la liberté de religion et le droit des femmes à l’égalité. Je prendrai l’exemple du Québec. Comment concilier l’intérêt public et les intérêts des femmes ? Le droit à l’égalité pour les femmes peut-il être relégué à un second plan au nom du respect de la diversité culturelle et du droit à la liberté de religion ? Comment décliner le droit des femmes à l’égalité en tenant compte des valeurs culturelles des femmes ? Ce débat soulève des questions au sujet du relativisme culturel, de la protection de droits fondamentaux sur le plan international, des différences, d’ethnocentrisme et d’impérialisme occidental.
  • PublicationAccès libre
    Mythes et réalités : la personne raisonnable dans le livre "Des obligations" du Code civil du Québec
    (Université Laval, Faculté de Droit, 2005-01-01) Langevin, Louise
    Signe des valeurs sociétales, la personne humaine occupe davantage d’espace dans le Code civil du Québec, comparativement au Code civil du Bas Canada qui s’intéressait plutôt à la propriété. À l’ère des chartes des droits et d’une société pluraliste, il apparaît pertinent d’analyser les représentations que donnent les tribunaux québécois de cette personne humaine dans le droit des obligations. Le modèle de la personne raisonnable comme représentation de la personne humaine est analysé en droit de la responsabilité civile, en matière de poursuites fondées sur le harcèlement sexuel et dans la détermination de la validité et du contenu du contrat. L’auteure conclut que, même si les juristes côtoient beaucoup la personne raisonnable en droit des obligations, ils la connaissent assez peu. Il semble que différents modèles de personnes raisonnables soient à l’oeuvre. Que le modèle soit qualifié d’abstrait, mais qui tient compte des circonstances particulières, ou encore qu’il penche davantage vers le concret, le juge se demande toujours ce que lui-même aurait fait dans les mêmes circonstances. Un trait du portrait-robot de la personne raisonnable demeure certain : elle doit connaître et respecter les valeurs et les principes des chartes, dont le principe d’égalité.
  • PublicationRestreint
    Une histoire privée et du privé : conjointes de fait, exploitation et libre choix. L’enrichissement injustifié revisité à la lumière de la décision de la Cour d’appel
    (Yvon Blais, 2015-09-25) Langevin, Louise; Landheer-Cieslak, Christelle; Langevin, Louise
    Malgré leur accès massif au marché du travail depuis les années 1960 en quête d’une plus grande indépendance financière et d’une pleine reconnaissance sociale, les femmes demeurent plus pauvres que les hommes. L’écart salarial peut s’expliquer en partie par leur travail gratuit dans la sphère privée. Les conséquences économiques de leur investissement dans la sphère privée se manifestent à la rupture conjugale. L’auteure explore les arguments du libre choix et de l’exploitation du travail des femmes qui s’affrontent dans la question de la protection juridique des conjointes de fait lors de la rupture conjugale. Dans une décision récente, la Cour d’appel du Québec a revisité les critères d’application du recours fondé sur l’enrichissement injustifié intenté par des ex-conjointes de fait à la suite de la rupture de leur union. Sous le couvert du respect du libre choix des couples, les tribunaux reproduisent l’exploitation du travail de production des femmes.
  • PublicationRestreint
  • PublicationRestreint
  • PublicationRestreint
    The compensation of wrongful pregnancy in Quebec civil law
    (Canadian Law and Society Association, 1999-01-01) Langevin, Louise
    The Supreme Court of Canada has recognized the right to reproductive autonomy for women based on the right to liberty protected by section 7 of the Canadian Charter of Rights and Freedoms. Thus, it is a woman's choice whether to have children. It follows, therefore, that in the case of a violation of her reproductive autonomy, a woman has a right to compensation. It is in light of these principles that I analyze the wrongful pregnancy cases in Québec civil law. From a feminist analytical framework, I posit that Québec courts have effectively denied women the right to reproductive autonomy by awarding compensation for the cost of child-rearing only in cases where a difficult economic situation is evidenced by the parents. In so doing, the courts have not only refused to fully compensate women for the injuries caused to them, but they continue to reproduce the dominant pronatalist ideology in reproductive matters. This judicial reaction to cases of wrongful pregnancy is another example of the gendered dimension of law.
  • PublicationRestreint
    The Québec crime victims compensation act : when the clock is ticking against victims of intra-familial sexual abuse
    (Micromedia, 2010-01-01) Langevin, Louise
    La Loi sur l'indemnisation des victimes d'actes criminels du Québec indemnise à l'heure actuelle les femmes et les enfants qui sont victimes d'agression sexuelle au sein de la famille. Lorsque la loi a été adoptée en 1972, le législateur québécois ne visait pas ce genre de victime ni ce genre de violence. En analysant la jurisprudence québécoise en ce domaine, l'auteure cherche à mettre en lumière un problème touchant l'application de cette loi, problème découlant de la nature des infractions commises ainsi que des caractéristiques particulières des victimes. Après une courte description du champ d'application de la loi, l'auteure examine les délais de prescription pour réclamer une indemnisation. Il est bien connu que les victimes d'abus sexuels au sein de la famille ne sont pas toujours capables de respecter ce délai de prescription en raison de la nature de la violence impliquée. Pour mieux répondre aux besoins des victimes, l'auteure propose de nouvelles voies d'interprétation et de réforme législatives. L'analyse de l'auteure se fonde sur une approche équitable qui favorise l'accèes à la justice pour les victimes d'abus sexuels au sein de la famille tout en assurant la protection de leurs droits fondamentaux.