Personne : Marois, Catherine
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Nom de famille
Marois
Prénom
Catherine
Affiliation
Université Laval. Département de biochimie, de microbiologie et de bio-informatique
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Identifiant Canadiana
ncf13693568
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Voici les éléments 1 - 2 sur 2
- PublicationAccès libreCaractérisation des communautés microbiennes dans les lacs de la vallée de Stuckberry située dans l'Extrême-Arctique canadien(2021) Marois, Catherine; Culley, AlexanderL'Arctique est confronté à une importante période de transition en raison du réchauffement atmosphérique accéléré. Pour les lacs qui dominent ces régions, il en découle une prolongation de la durée sans couvert de glace. Cette couche de glace est déterminante pour les écosystèmes aquatiques arctiques. Son absence augmente la fréquence des brassages de la colonne d'eau, l'exposition à la lumière, en plus d'altérer la stratification thermale. Les microorganismes, les acteurs principaux du réseau trophique et des cycles biogéochimiques des lacs arctiques, doivent donc s'adapter aux déséquilibres de leur environnement. Il s'avère crucial de mieux comprendre les impacts des changements climatiques sur les communautés microbiennes des lacs polaires afin d'anticiper leur portée à l'échelle mondiale. Aux premières loges des changements climatiques, les quatre lacs de la vallée de Stuckberry (île d'Ellesmere) représentent des laboratoires naturels pour l'étude de ces perturbations. Bien que proches en distance, ils diffèrent par leurs caractéristiques physicochimiques, morphologie et apports en eau et nutriments. Le séquençage par amplicon du gène codant pour l'ARNr 16S a été réalisé afin de comparer les communautés microbiennes intra et interlacs. Deux lacs profonds (>25 m) et majoritairement oxygénés ont montré des assemblages de communautés similaires, possiblement expliqué par la présence d'un ruisseau les reliant. Ces communautés étaient également très distinctes de celles des lacs peu profonds (<10 m) et anoxiques en profondeur. Néanmoins, chaque lac était composé de sa propre distribution verticale microbienne définie par les propriétés limnologiques de sa colonne d'eau. Un des lacs profonds avait des proportions de Cyanobacteria et de Thaumarchaeota qui le distinguaient des autres. Des bactéries prédatrices ont été abondamment identifiées dans les deux lacs peu profonds, ainsi que des microbes contribuant aux cycles du soufre et du méthane. Ces travaux établissent un point de départ pour la caractérisation de cette région éloignée, extrême et vulnérable.
- PublicationAccès libreLocal habitat filtering shapes microbial community structure in four closely spaced lakes in the High Arctic(Frontiers Media S.A., 2022-02-11) Culley, Alexander; Antoniades, Dermot; Girard, Catherine; Vincent, Warwick F.; Marois, Catherine; Klanten, YohannaArctic lakes are experiencing increasingly shorter periods of ice cover due to accelerated warming at northern high latitudes. Given the control of ice cover thickness and duration over many limnological processes, these changes will have pervasive effects. However, due to their remote and extreme locations even first-order data on lake ecology is lacking for many ecosystems. The aim of this study was to characterize and compare the microbial communities of four closely spaced lakes in Stuckberry Valley (northern Ellesmere Island, Canadian Arctic Archipelago), in the coastal margin zone of the Last Ice Area, that differed in their physicochemical, morphological and catchment characteristics. We performed high-throughput amplicon sequencing of the V4 16S rRNA gene to provide inter- and intra-lake comparisons. Two deep (>25 m) and mostly oxygenated lakes showed highly similar community assemblages that were distinct from those of two shallower lakes (<10 m) with anoxic bottom waters. Proteobacteria, Verrucomicrobia, and Planctomycetes were the major phyla present in the four water bodies. One deep lake contained elevated proportions of Cyanobacteria and Thaumarchaeota that distinguished it from the others, while the shallow lakes had abundant communities of predatory bacteria, as well as microbes in their bottom waters that contribute to sulfur and methane cycles. Despite their proximity, our data suggest that local habitat filtering is the primary determinant of microbial diversity in these systems. This study provides the first detailed examination of the microbial assemblages of the Stuckberry lakes system, resulting in new insights into the microbial ecology of the High Arctic.