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Personne :
Alladatin, Judicaël

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Projets de recherche

Structures organisationnelles

Fonction

Nom de famille

Alladatin

Prénom

Judicaël

Affiliation

Centre de recherche sur l'adaptation des jeunes et des familles à risque, Université Laval

ISNI

ORCID

Identifiant Canadiana

ncf11877068

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Résultats de recherche

Voici les éléments 1 - 2 sur 2
  • PublicationAccès libre
    Entre perpétuation et rupture des transmissions entre générations : la dynamique des parcours d’entrée dans la vie adulte dans la ville de Cotonou au Bénin
    (Observatoire Jeunes et société, Institut national de la recherche scientifique, 2016-05-24) Alladatin, Judicaël
    Ce travail de recherche vise à comparer les parcours d’entrée dans la vie adulte des individus issus de deux générations de Cotonois, marquées par des contextes socio‑économiques forts différents. Le « devenir adulte » est conçu comme étant un parcours jalonné de transitions et d’événements touchant principalement quatre types de trajectoires (trajectoire d’insertion professionnelle, trajectoire résidentielle, trajectoire de vie de couple et trajectoire de vie féconde) et dont l’aboutissement est de faire de l’individu un adulte, une fois la stabilité atteinte. Nos résultats révèlent l’existence au sein de chaque génération d’une diversité de parcours d'entrée dans la vie adulte. En comparaison avec les individus nés entre 1945 et 1960, on constate que chez les individus nés entre 1975 et 1990, on assiste à une tendance vers l’allongement des parcours d’entrée dans la vie adulte. On note qu'une relative majorité d'individus de la génération des aînés sont passés par une série de phases familiales, résidentielles et professionnelles ordonnées presque de la même manière. Cette tendance à la ritualisation s’atténue au niveau des individus de la génération des jeunes en laissant place à une pluralisation relative des parcours d'entrée dans la vie adulte.
  • PublicationAccès libre
    L’exploitation du Raphia dans la forêt marécageuse Hlanzoun : entre contribution au développement socio-économique et dégradation des ressources naturelles
    (Université des Antilles et de la Guyane, 2011-12-01) Alladatin, Judicaël
    L’exploitation commerciale des produits forestiers non ligneux a animé et anime encore au plan international les débats sur la gestion durable des forêts, notamment par son apport en matière de conservation, d’amélioration des conditions d’existence des populations locales et de gestion participative. Cependant, l’exploitation commerciale des PFNL soulève la problématique de la durabilité tant au plan écologique, économique que sociopolitique. La présente recherche traite de cette problématique en prenant comme PFNL d’illustration le raphia dans la forêt marécageuse Hlanzoun. Elle vise à analyser la durabilité socio-économique et environnementale de l’exploitation du raphia dans la forêt marécageuse « Hlanzoun ». La méthodologie utilisée est une combinaison d’approches quantitatives et qualitatives. Les outils d’analyse de données utilisés sont entre autre, la statistique descriptive, l’analyse filière des revenus d’exploitation et des valeurs ajoutées et l’analyse du système socio-écologique. Nos résultats montrent que le raphia est une plante à usages multiples. Que ce soit les feuilles, les fibres, la sève ou le tronc, tout ou presque peut être valorisé sur le raphia. Au niveau des villages riverains du Hlanzoun l’exploitation de la sève du raphia et sa transformation en alcool alimentaire est de loin le type d’usage qui procure le plus de revenu malgré le fait que les autres types d’usages mobilisent un nombre plus important d’acteurs. L’exploitation commerciale de ce PFNL se déploie suivant une organisation relativement simple et avec des caractéristiques propres à la plupart des activités de la petite production marchande des économies sous-développées en crise. Cette exploitation est essentiellement articulée autour des coupeurs/collecteurs, des intermédiaires commerciaux, des agents de transformation/conditionnement et des consommateurs des produits finis. La contribution annuelle totale de la filière raphia au développement a été estimée à 192 429 633 Fr. CFA (environ 385 000 dollar) et les revenus d’exploitation de tous les acteurs ont un signe positif malgré le faible niveau de technologie et de formation. Le raphia apporte donc des revenus relativement importants aux divers acteurs en dépit des handicaps de la filière et du déficit d’équité dans la répartition des richesses produites. Au plan de la gouvernance, on note un déficit d’instances, de règles et de procédures, dont l’effectivité et la légitimité sont clairement établies. Cet état de chose laisse le parc à raphia dans un régime d’accès « libre » mais seulement pour les riverains ; nous nous retrouvons donc en présence d’un système de cueillette, caractérisé par l’exploitation de plants immatures et la surexploitation, mettant en péril la capacité de renouvellement de la ressource et même l’avenir de la filière. On note cependant un effort de contrôle de l’accès des non riverains et des tentatives d’adaptation des riverains. En effet, le nombre d’exploitants est passé de 148 à 92 entre 2008 et 2010 et le nombre de pieds de raphia saignés est passé de 15 452 à 8 832 durant la même période. Au total, l’exploitation du raphia dans le Hlanzoun s’inscrit dans un environnement défavorable par rapport aux exigences de développement durable d’une filière de PFNL. Mais les divers acteurs sont à présent conscients de la nécessité d’agir pour une meilleure réglementation de l’accès et de l’exploitation.