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Personne :
Lemyre, Alexandre

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Fonction

Nom de famille

Lemyre

Prénom

Alexandre

Affiliation

Université Laval. École de psychologie

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Identifiant Canadiana

ncf11908432

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Résultats de recherche

Voici les éléments 1 - 4 sur 4
  • PublicationAccès libre
    Développement et validation d'une théorie de la fonction adaptative biologique des rêves
    (2021) Lemyre, Alexandre; Vallières, Annie; Bastien, Célyne
    Plusieurs fonctions ont été attribuées aux rêves. Les revues de documentation existantes qui abordent les théories de la fonction des rêves ne sont pas exhaustives et sont souvent peu critiques. L'introduction de la présente thèse comble ce manque dans la documentation scientifique en offrant une revue critique des théories contemporaines de la fonction des rêves. À la lumière de cette introduction, il apparaît que les théories existantes présentent toutes des limites importantes. Le premier chapitre de cette thèse est un article présentant une nouvelle théorie de la fonction des rêves : la théorie de préactivation des sentiments par les rêves, ou Feeling Priming Theory (FPT). Selon la FPT, la fonction du rêve est de favoriser la motivation à éviter les événements anticipés aversifs et à approcher les événements anticipés gratifiants. Plus précisément, il est suggéré qu'une composante des émotions anticipées – les sentiments anticipés (anticipated feelings) – est reproduite dans les rêves. Au réveil et durant la journée, ces sentiments anticipés demeureraient (pré)activés en mémoire. Conséquemment, les émotions anticipées exerceraient une plus grande influence sur les comportements d'évitement et d'approche, à la fois directement, mais surtout indirectement par le biais des sentiments vécus par anticipation (anticipatory feelings; c.-à-d., les sentiments de peur ou d'espoir/de désir). Le deuxième chapitre de cette thèse est un article présentant le développement et l'utilisation d'un protocole visant à tester des hypothèses de la FPT. Soixante-quatre participants ont rempli un journal de bord à la maison pendant une période comprenant deux jours pour lesquels au moins un rêve était rappelé. Les données ont été recueillies immédiatement après le lever, après la routine du lever et avant la routine du coucher. Les participants ont rapporté les événements qu'ils anticipent, leur degré de peur et de désir face aux événements anticipés, leur contrôle perçu sur les événements anticipés, leurs comportements et leurs décisions par rapport aux événements anticipés, la mesure dans laquelle ils ont pensé aux événements anticipés, et finalement, la similitude entre leurs sentiments anticipés (anticipated feelings) et leurs sentiments vécus en rêve (dream feelings). Les résultats montrent que la peur ressentie envers un événement anticipé aversif prédit positivement la probabilité que le sentiment anticipé négatif associé à cet événement soit reproduit dans un rêve. Ressentir ce sentiment négatif dans un rêve prédit positivement la peur ressentie envers l'événement anticipé aversif le jour suivant, qui à son tour prédit positivement la survenue d'un comportement d'évitement. Les résultats suggèrent également que le désir ressenti envers un événement anticipé gratifiant prédit positivement la probabilité que le sentiment anticipé positif associé à cet événement soit reproduit dans un rêve. Cependant, ressentir ce sentiment positif dans un rêve ne prédit pas le désir ressenti envers cet événement anticipé gratifiant le jour suivant. Dans l'ensemble, les résultats de l'étude de validation appuient partiellement la FPT. La conclusion de la présente thèse expose les forces et les limites de la théorie développée et de l'étude de validation. À la lumière de ces forces et limites, des pistes de recherche futures sont proposées. Plus spécifiquement, il est suggéré que la FPT pourra servir d'ancrage pour le développement d'une théorie cognitive de la production des rêves. Des suggestions sont également offertes pour une étude en laboratoire visant à répliquer, dans un milieu contrôlé, le protocole utilisé pour l'étude de validation. Finalement, la possibilité de développer un nouveau traitement psychologique pour les cauchemars chroniques sur la base de la FPT est abordée. En résumé, cette thèse est un apport majeur à la documentation scientifique sur les rêves. Elle comporte une revue critique des théories contemporaines de la fonction des rêves, propose une nouvelle théorie de la fonction des rêves qui constitue une alternative aux théories de la régulation émotionnelle par les rêves, rapporte les résultats d'une étude visant à tester les principales hypothèses de la théorie proposée, et démontre la pertinence des travaux menés pour le développement de projets de recherche théorique, empirique, et clinique.
  • PublicationAccès libre
    La timidité interagit-elle avec l'affiliation aux pairs pour prédire l'usage de substances des adolescents?
    (2017) Lemyre, Alexandre; Boivin, Michel; Bélanger, Richard R. (Richard Robert)
    La relation entre la timidité et l'usage de substances est modeste et varie entre les études. Une explication pour ces observations est que dans certains contextes, la timidité exercerait un effet bénéfique contre l'usage de substances, alors que dans d'autres contextes, cet effet serait absent. Un de ces contextes pourrait être la présence ou l'absence d'un groupe d'amis. Par conséquent, la présente étude comporte deux objectifs : 1) tester de manière prospective la relation entre la timidité et l'usage de substances dans une cohorte contemporaine et représentative d'adolescents nés dans la province de Québec (Canada); 2) tester le rôle modérateur de l'appartenance à un groupe d'amis sur la relation entre la timidité et l'usage de substances. Les participants proviennent de l'Étude Longitudinale du Développement Des Enfants du Québec (ÉLDEQ). Ils ont été évalués à 12 ans (n = 1415), 13 ans (n = 1312) et 15 ans (n = 1466). L'échelle de timidité d'Asendorpf a été utilisée à 12 ans. L'appartenance à un groupe d'amis, de même que l'usage de cigarettes et l'usage excessif d'alcool dans la dernière année ont été évalués à 15 ans. Une série de régressions logistiques similaire pour les deux types de substances a été menée. Les résultats montrent que la timidité prédit négativement l'usage de cigarettes et l'usage excessif d'alcool. Ces associations demeurent significatives en contrôlant pour de multiples variables confondantes. Toutefois, la timidité n'interagit pas avec l'appartenance à un groupe d'amis pour prédire l'usage de substances. En conclusion, cette étude confirme l'existence d'une relation prospective négative entre la timidité et l'usage de substances sur une période de trois ans. Les résultats suggèrent que la timidité pourrait exercer un effet bénéfique contre l'usage de substances nonobstant le contexte social de l'adolescent.
  • PublicationRestreint
    Sociocultural variations of coping strategies for sleep difficulties in couple relationships in Canada and Brazil
    (İstanbul Medipol Üniversitesi, 2019-06-01) Vallières, Annie; Leanza, Yvan; Lemyre, Alexandre; Araujo, Tais Castelo Branco Crisostomo de
    The couple relationship (marriage/cohabitation) is, for most adults, the primary social context of sleep. Although there is a growing literature on couples’ sleep, no qualitative cross-cultural study on this topic has yet been published. The aim of the present study was to explore the strategies used by adult couples with sleep difficulties from two different cultures, as well as the potential sociocultural variations related to these strategies. Six couples in Quebec City (Canada) and five couples in Fortaleza (Brazil), of which one or both partners experienced sleep difficulties, were recruited. Participants completed the Pittsburgh Sleep Quality Index, the Dyadic Adjustment Scale, and gave open-ended reports regarding their sleep every morning for a week. They also took part in an in-depth semistructured interview for couples. The interviews were transcribed verbatim and analyzed using the Critical Phenomenological Method. The participants’ strategies in the face of sleep difficulties fell into three modalities: individual, common and shared, and common and independent. Within these modalities, seven strategies were identified in both research sites: body and mind relaxation before sleep, stress reduction in daily life, reduction of sleep performance anxiety, respect of the partner’s sleep, intervention or drug use to induce sleep or to reduce diurnal sleepiness, diet monitoring, and naps. The present study reveals that the coping strategies used by partners are related not only to the individual, but can be shared, and are closely related to the sociocultural, economic and environmental contexts of their respective countries.
  • PublicationAccès libre
    Does shyness interact with peer group affiliation in predicting substance use in adolescence?
    (American Psychological Association, 2017-11-20) Boivin, Michel; Lemyre, Alexandre; Vitaro, Frank; Bélanger, Richard E.; Tremblay, Richard Ernest; Poliakova, Natalia
    Cigarette use and binge drinking are risky behaviors emerging during adolescence. Although many beneficial factors are well documented, studies linking shyness to substance use are somehow conflicting, which may be due to the contribution of moderators. Therefore, the present study has 2 objectives: (a) to prospectively analyze the association between shyness and substance use during adolescence, and (b) to test the moderating role of peer group affiliation on the relationship between shyness and substance use. Participants are 1447 adolescents from the Quebec Longitudinal Study of Child Development, a representative cohort of single-birth children born between 1997 and 1998 in the province of Quebec, Canada. Shyness was assessed at age 12 years. Peer group affiliation, as well as past year cigarette use and binge drinking were assessed at age 15 years. Logistic regressions were used to analyze the data. All analyses were carried out using weighted data accounting for the complex multistage sample design. Results show that shyness negatively predicts the use of tobacco and the occurrence of binge drinking while controlling for confounding variables. However, shyness does not interact with peer group affiliation in predicting substance use. This is the first study that confirms the presence of a negative relationship between shyness and substance use during adolescence over a 3-year period. Results suggest that shyness could exert a beneficial effect against substance use notwithstanding the adolescent’s social context.