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Personne :
Lamy, Léandre

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Fonction

Nom de famille

Lamy

Prénom

Léandre

Affiliation

Université Laval. Département d'études sur l'enseignement et l'apprentissage

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Identifiant Canadiana

ncf13677817

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Résultats de recherche

Voici les éléments 1 - 1 sur 1
  • PublicationAccès libre
    Évaluation des effets d'un programme de mentorat par les pairs sur la pratique d'activité physique et la condition physique de jeunes adultes au collégial
    (2021) Lamy, Léandre; Drapeau, Vicky; Larose, Simon
    Le portrait des comportements de santé des jeunes adultes révèle des données alarmantes quant à leur pratique d’activité physique (Colley, Garriguet, Janssen, Craig, Clarke et Tremblay, 2011). Pour les aider à l’augmenter, il semble indiqué de mettre en place des interventions qui mobilisent l’action de leurs pairs (Institut canadien de la recherche sur la condition physique et le mode de vie, 2014; 2015). En effet, ils semblent leur accorder une importante particulière lorsque vient le temps d’adhérer à certaines habitudes de vie (DuBois et Karcher, 2014). Conséquemment, le mentorat par les pairs semble une avenue prometteuse. Bien que les caractéristiques de ce type d’intervention aient été documentées dans la littérature, peu d’études ont évalué ses effets chez les mentorés (Sallis, Calfas, Nichols, Sarkin, Johnson, Caparosa, Thomson et Alcaraz, 1999; Boyle, Mattern, Lassister et Ritzler, 2011), et encore moins l’ont fait auprès des mentors (Lubans, Morgan, Aguiar et Callister, 2011). Dans cette perspective, la présente étude visait deux objectifs :1) évaluer les effets d’un programme de mentorat par les pairs en milieu collégial sur la pratique d’activité physique, la condition physique, les comportements alimentaires, la consommation de fruits et légumes et le sentiment d’efficacité personnelle des mentorés et mentors; 2) explorer le rôle modérateur du sexe et du niveau initial de pratique d’activité physique des participants sur les effets du programme. Ces objectifs ont été investigués à l’aide d’une étude au devis quasi expérimental prétest/posttest à l’aide de 104 jeunes adultes (mentors n=38, non-mentors n= 33, mentorés n= 21 et non-mentorés n= 12). Des questionnaires ainsi que des tests physiques ont permis de colliger les données. Des analyses de covariance (ANCOVAS) montrent que les mentorés rapportent moins de comportements visant à gagner du poids que les nonmentorés, alors que les mentors rapportent moins de comportements visant à en perdre que les non-mentors. De plus, les analyses de modération révèlent des différences chez les hommes, indépendamment de leur niveau de pratique d’activité physique initial, mais pas chez les femmes. En effet, 1) les hommes mentorés présentent un volume de consommation maximale d’oxygène estimé (VO₂ max) plus élevé que les hommes non-mentorés, 2) les hommes mentors montrent un plus petit indice de masse corporelle (IMC) que les hommes non-mentors et 3) les hommes mentors rapportent plus de comportements visant le gain de poids que les hommes non-mentors. Toutefois, bien que nos résultats nous suggèrent ces effets, il nous apparaît essentiel de les interpréter avec prudence due à quelques limites méthodologiques, notamment le petit échantillonnage. Ainsi, nous les voyons plutôt comme des tendances à considérer dans les recherches futures. Somme toute, nos résultats suggèrent de prendre en compte le sexe des participants dans le développement, l’implantation et l’évaluation de programme de mentorat, particulièrement chez les mentors.