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Personne :
Thibault, Mélina

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Thibault

Prénom

Mélina

Affiliation

Université Laval. Département des sciences du bois et de la forêt

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ncf13685004

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Voici les éléments 1 - 1 sur 1
  • PublicationAccès libre
    Évaluation de la pertinence des plantations sur friches agricoles en Abitibi-Ouest dans le contexte de lutte contre les changements climatiques
    (2021) Thibault, Mélina; Thiffault, Évelyne; Bergeron, Yves
    Boiser les terres agricoles abandonnées (friches) est une méthode autorisée par le Protocole de Kyoto pour créer des puits de CO₂ et ainsi réduire la concentration de CO₂ atmosphérique. Il se trouve que l'Abitibi-Ouest offre le plus grand potentiel de boisement des friches au Québec avec ses 51 000 hectares de friches. Or, avant d'enclencher tout projet de boisement, il est essentiel d'évaluer si le boisement procure de réels bénéfices en termes de séquestration de carbone dans une perspective de lutte aux changements climatiques; il s'agit donc du but de cette étude. Pour ce faire, des mesures pédologiques et de la biomasse ont été effectuées de juin à septembre 2019 dans la région de l'Abitibi dans 26 friches naturelles sur lesquelles une succession végétale naturelle s'est installée, et 23 friches plantées en épinette blanche. Le premier objectif a été de reconstruire la chronoséquence de succession végétale dans les friches laissées à l'état naturel. Le deuxième objectif était de comparer l'accumulation du carbone dans le temps dans les principaux réservoirs (végétation, sol) des friches naturelles et plantées. Ainsi, il a été observé que sur un horizon d'environ cinq décennies, les friches plantées stockent 2 fois plus de carbone dans la végétation, tandis que les friches naturelles stockent 2 fois plus de carbone dans le sol. Au final, la quantité totale de carbone stockée (végétation et sol) par les friches plantées en épinette blanche est la même que pour les friches laissées à la succession naturelle. Cette étude permettra d'orienter la prise de décision quant à l'utilisation du boisement des friches en Abitibi, et met en lumière le fait que d'autres objectifs d'aménagement que la séquestration de carbone devraient être considérés. Les résultats obtenus alimenteront également la réflexion sur la pertinence du boisement comme outil de lutte aux changements climatiques que ce soit au niveau provincial, national ou mondial.