Personne : Labriet, Adrien
En cours de chargement...
Adresse électronique
Date de naissance
Projets de recherche
Structures organisationnelles
Fonction
Nom de famille
Labriet
Prénom
Adrien
Affiliation
Université Laval. Faculté de pharmacie
ISNI
ORCID
Identifiant Canadiana
ncf11909009
person.page.name
1 Résultats
Résultats de recherche
Voici les éléments 1 - 1 sur 1
Publication Accès libre Pharmacogénomique de la voie de glucuronidation : mécanismes moléculaires et impact clinique(2019) Labriet, Adrien; Guillemette, ChantalLa voie de glucuronidation catalyse l’inactivation de nombreux métabolites endogènes, tels que la bilirubine ou les hormones stéroïdiennes, ainsi que des substances exogènes incluant notamment des médicaments et des carcinogènes. Ce processus enzymatique opéré par les enzymes UDP-glucuronosyltransférases (UGT) entraîne généralement l’abolition de l’activité biologique ou pharmacologique des composés et en augmente la solubilité afin de favoriser leur élimination de l’organisme. Une importante variabilité dans l’expression et l’activité de la voie de glucuronidation est observée entre les individus, pouvant affecter l’exposition aux substrats de cette voie enzymatique. Dans le cadre de ma thèse, je me suis intéressé à l’influence des polymorphismes génétiques et de l’épissage alternatif sur la variabilité de la voie de glucuronidation et la réponse au traitement. La relation entre les variations génétiques et la réponse au traitement de chimiothérapie de première intention à base d’irinotécan a d’abord été étudiée chez des patients atteints du cancer colorectal métastatique (CCRm). De nouveaux marqueurs germinaux ont été associés à la survie des patients de deux cohortes indépendantes, notamment dans les gènes UGT1, CES1 (carboxylestérase 1), ABCC1 (multidrug resistance-associated protein 1), RPL28 (protéine ribosomique L28) et du facteur de transcription HNF1A (hepatocyte nuclear factor 1-alpha). D’autre part, nos travaux révèlent que les variants d’épissage d’UGT2B10 représentent plus de la moitié du transcriptome dérivé de ce gène dans le tissu hépatique. Les protéines alternatives codées par ces nouveaux transcrits affectent la capacité de glucuronidation d’agents pharmacologiques pris en charge par l’enzyme. L’exposition des cellules hépatiques à certains composés exogènes semble remodeler l’épissage du gène UGT2B10 au détriment de l’expression de l’enzyme. Les travaux présentés dans cette thèse supportent que la génétique du patient ainsi que les processus d’épissage alternatif au niveau tissulaire aient le potentiel d’affecter la capacité de glucuronidation et la réponse au traitement. Puisque ces deux mécanismes contribuent à la variabilité de la voie des UGT, ils pourraient constituer de nouveaux biomarqueurs de réponse aux composés pris en charge par ces enzymes.