Personne :
Jobin, Guy

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Nom de famille
Jobin
Prénom
Guy
Affiliation
Université Laval. Faculté de théologie et de sciences religieuses
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Identifiant Canadiana
ncf10513820
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Résultats de recherche

Voici les éléments 1 - 10 sur 18
  • Publication
    Accès libre
    Parole épiscopale et grammaire politique de l'identitaire
    (Éditions du Cerf, 2009-12-01) Jobin, Guy
    Nos sociétés démocratiques sont en train de réviser la place du religieux dans l’espace public à cause de la résurgence des manifestations du religieux dans ledit espace investi sur la base d’identités à revendiquer. Le sociologue québécois Jacques Beauchemin et le philosophe français Marcel Gauchet guident la réflexion théorique. Les dernières prises de position de l’Église catholique au Canada sont étudiées en vue d’un bilan concernant le déplacement identitaire actuel. Le décentrement que nous vivons influence nécessairement les constructions théologiques de la communauté de foi.
  • Publication
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    Instituer l'évidement? Heuristique kénotique et positivité éthique
    (Université Laval, 2011-02-01) Jobin, Guy
    Des philosophes et théologiens contemporains offrent une lecture originale de la kénose. S’éloignant à la fois de l’ontologie héritière de la philosophie antique et de la métaphysique de la conscience ayant marqué l’idéalisme allemand, des intellectuels proposent de lire les praxis séculières et ecclésiales selon une heuristique de la kénose. Plus précisément, penser à partir de la kénose rendrait possible l’identification d’une orthopraxie, c’est-à-dire d’un « agir droit ». La teneur de cet agir droit varie selon que l’on s’intéresse à la kénose comme explication destinale de la modernité (Vattimo), ou comme vecteur d’une érotique divine (Ward). Pourtant, identifier kénose et orthopraxie ne va pas de soi. En effet, il y a toutes les apparences d’une contradiction dès lors que l’heuristique kénotique débouche sur une positivité éthique et ce même si le discours éthique est marqué au coin de l’affaiblissement ontologique (Vattimo) et de l’opération et non de l’être (Ward). N’y a-t-il pas tout simplement opposition entre une pensée de l’évidement, d’un côté, et celle d’une positivité se traduisant dans des institutions ? Le creux, le manque qui marquent la kénose peuvent-ils être instaurés, être institués sans trahir l’idée-force de la kénose ? Ou, alors, y aurait-il une sorte de mutation de l’idée de kénose dans la pensée contemporaine ?
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    Rhétorique, politique et parole croyante
    (Faculté de théologie et de sciences religieuses, Université Laval, Québec, 2011-10-01) Jobin, Guy
    Quel est le statut de la parole croyante (et, par extension, de la parole de conviction) dans des sociétés marquées par la pluralité morale et religieuse ? Comment l’auditoire pluriel peut-il recevoir le discours croyant ? Par ailleurs, comment un locuteur croyant peut-il conjuguer la sortie de soi vers l’autre avec l’affirmation de soi, de sa spécificité croyante ? Ces questions renvoient au « que faire ? » et au « comment parler ? » pour maintenir vivante et vivable la tension entre l’affirmation de la conviction et la contribution à la cohésion sociale. Il existe une réflexion « rhétorique » à ces questions, et ce en dépit du jugement négatif accolé, en modernité, à l’art de persuader par le discours. C’est donc sous les auspices de la rhétorique que j’aborderai ces questions. D’abord je plaiderai, à la suite d’auteurs contemporains, pour un retour en grâce de la rhétorique bien comprise. Celle-ci peut offrir un cadre théorique heuristiquement fructueux pour comprendre la parole croyante en régime de démocratie libérale. La rhétorique ne se réduit pas à la manipulation idéologique, loin s’en faut. En second lieu, deux modèles de prise de parole croyante dans l’espace public (les modèles de Hollenbach et O’Malley, élaborés à partir d’une réflexion sur Vatican II) seront discutés.
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    Restreint
    Discursivité et co-autorité en éthique clinique : regard critique sur le rôle et les fonctions de la délibération éthique en comité
    (2005-01-01) Jobin, Guy; Caenepeel, Didier.
    L’éthique clinique, telle qu’instituée dans les comités, vise la résolution de problèmes éthiques au moyen d’une délibération interdisciplinaire. L’élucidation et la délibération sont alors utilisées comme des moyens pragmatiques ordonnés à une finalité de prise de décision. Ce faisant, on peut s’interroger si l’éthique clinique ne se trouve pas émondée de son potentiel réflexif critique plus global. Les approches narratives ouvrent certaines pistes pour penser cette fonction critique, mais elles nous apparaissent toutefois encore insuffisantes pour ce faire. Nous proposons d’explorer la fécondité heuristique et pratique des concepts de discursivité – plus englobant que celui de narrativité –, et de co-autorité – que nous aurons à situer et à articuler avec les notions de pouvoir, d’expertise et de normativité –, afin de penser à nouveau frais le rôle et les fonctions d’un comité d’éthique clinique dans une institution de soins, et par conséquent de l’apport possible de l’éthique clinique tant au niveau du processus de délibération qu’à la réflexion critique sur les pratiques. Pour atteindre ce résultat, nous proposons la démarche suivante. Premièrement, nous cernerons les limites des propositions narratives actuelles. Deuxièmement, nous présenterons le concept de discursivité à partir de travaux inscrits dans la foulée des éthiques de la discussion. Troisièmement, nous exposerons notre définition du concept de co-autorité dans un espace discursif qui inclut à la fois les acteurs de la situation clinique et ceux de la délibération. Enfin, quatrièmement, nous tirerons les conséquences pour une théorie critique du rôle et des fonctions d’un comité d’éthique clinique.
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    Le paradigme de la responsabilité comme condition de l’éthique théologique
    (Université Laval. Faculté de théologie, 2004-02-01) Jobin, Guy
    La responsabilité est le maître mot de l’éthique contemporaine. L’éthique théologique participe également de ce développement conceptuel récent. Cet article porte sur les transformations du discours théologique sur l’éthique au xxe siècle, lesquelles sont tout autant de l’ordre des contenus — la responsabilité comme thème de réflexion — que de celui de la forme — la responsabilité comme posture méthodologique.
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    Quand la faiblesse est donnée… Kénose et participation au temps du nihilisme
    (Institut protestant de théologie, 2010-01-01) Jobin, Guy
    Dans cet article, Guy Jobin envisage la kénose en tant que modalité du don. Après une esquisse historique et thématique des discours théologiques sur la kénose, il examine l’éthique philosophique de la kénose de Gianni Vattimo et les critiques théologiques qui lui sont faites, puis discute le déplacement conceptuel que la reprise contemporaine de la kénose peut faire subir au concept de participation.
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    Discours théologiques et ecclésiaux récents sur l’homosexualité au Québec
    (Université McGill. Programme d'études sur le Québec, 2008-01-01) Jobin, Guy; Archambault, Isabelle
    Le débat sur le mariage entre conjoints de même sexe au Canada a relancé le débat, interne au catholicisme, sur le statut moral de l’homosexualité. En repérant les caractéristiques des principaux discours théologiques et magistériels sur la question, nous voulons montrer les changements dans l’argumentation des protagonistes québécois de ce débat. Nous constatons que des supporteurs et des opposants d’une conception méliorative de l’homosexualité s’empruntent des arguments pour prouver leurs thèses. Toutefois, ces emprunts sont faits à partir de positions épistémologiques et morales qui ne permettent aucun rapprochement.
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    L’Église dans l’espace public : représentations et situations de parole
    (The journal of Winnipeg Theological Seminary, 2016-09-01) Jobin, Guy
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    Justice et identité : la reconnaissance comme enjeu de la question sociale dans l’enseignement moral de l’Église catholique
    (Facultés de théologie et de philosophie de l'Université Laval, 2013-05-13) Jobin, Guy
    Cette étude est consacrée aux effets de la mutation de la question sociale sur le discours magistériel en éthique sociale et politique. Le mot « mutation » désigne le fait qu’aux enjeux socio-économiques qui formaient traditionnellement le noyau dur de la question sociale s’ajoutent d’autres enjeux de nature différente, notamment ceux liés à la reconnaissance morale et juridique des identités individuelles et collectives. Deux thèmes de l’enseignement social de l’Église seront retenus et explorés ici pour tester l’hypothèse d’une répercussion de la mutation de la question sociale sur l’enseignement social de l’Église catholique. Ce sont l’enseignement sur le bien commun et l’enseignement qui condamne la discrimination. Nous concluons qu’il y a bien une ouverture du discours magistériel aux transformations des idées et des jugements dans le domaine éthico-moral. On voit pourtant que, même dans ces conditions, l’arrimage de logiques hétérogènes génère dans l’enseignement social des « tensions » épistémologiques et pratiques qu’on ne saurait minimiser.
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    Les évêques dans la communauté politique : pour une éthique de la parole publique
    (Université Laval, 2015-10-01) Jobin, Guy
    L’objet de cet article est l’identification de quelques linéaments d’une éthique de la parole croyante dans l’espace public des sociétés démocratiques. Cette éthique sera élaborée à partir de la notion de style, notion qui résulte de récentes recherches sur l’herméneutique du concile Vatican II. Nous proposons une démarche en trois parties sur un objet bien précis, soit la parole des évêques catholiques proposée dans le cadre de débats moraux. Le premier temps de notre démarche sera consacré à la réflexion d’André Naud sur l’éthique de la parole épiscopale. Cette réflexion tardive dans la production théologique de Naud n’a pas été, à notre connaissance, l’objet d’une étude approfondie. Sans prétendre offrir une analyse complète et définitive de ce travail, mais tout en soulignant son caractère pionnier, nous en cernerons les limites pour notre réflexion. Le deuxième temps de la démarche montrera la pertinence du paradigme éthique de la responsabilité pour réfléchir à l’éthique de la parole épiscopale dans l’espace public. Enfin, penser l’éthique de la parole publique des croyants en l’inscrivant dans le paradigme de la responsabilité est un geste théologique, certes, mais il s’appuie sur une pratique, soit celle de la prise de parole à Vatican II. Plus précisément, c’est dans la Constitution pastorale Gaudium et Spes qu’une « pratique » de la responsabilité s’est manifestée. Cette pratique est en fait une pragmatique que nous mettrons en lumière, dans la troisième partie de l’article, par une analyse rhétorique de l’énonciation qui a prévalu dans la rédaction de la Constitution pastorale.