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Personne :
Flynn, Catherine

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Flynn

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Catherine

Affiliation

École de service social, Faculté des sciences sociales, Université Laval

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Voici les éléments 1 - 1 sur 1
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    Femmes autochtones en milieu urbain et violence conjugale : étude exploratoire sur l'expérience et les besoins en matière d'aide psychosociale selon des hommes et des femmes autochtones concernés par cette problématique
    (2010) Flynn, Catherine; Lessard, Geneviève; Brassard, Renée
    La violence conjugale affecte d'une façon particulière les femmes autochtones du Canada. Les démarches de demande d'aide réalisées en milieux autochtones sont complexifiées par de nombreuses difficultés (Agence de la santé publique du Canada, 2008). La fuite vers les régions urbaines apparaît une solution à considérer pour échapper à la violence, mais les différents réseaux d'aide pouvant les accueillir sont considérés comme racistes et discriminatoires (FAQ, 2008). Étant donné les différents défis auxquels les femmes autochtones en milieu urbain et victimes de violence font face, il importe de documenter leur expérience et leurs besoins. Cette étude a pour objectif d'explorer l'expérience des femmes autochtones victimes de violence des régions de Québec et de Montréal, en lien avec la problématique et les différents réseaux d'aide qui y sont associés. Elle vise également à identifier leurs principaux besoins en matière d'aide psychosociale. Ce mémoire est réalisé à partir de l'analyse des données secondaires extraits d'une recherche sur l'état des connaissances et des pratiques auprès des femmes autochtones de Québec victimes de violence, menée par Lyse Montminy, Renée Brassard, Mylène Jaccoud, Elizabeth Harper et Marie-Pierre Bousquet. Le corpus est composé de trois groupes de discussion regroupant les propos de 24 hommes et femmes autochtones de Québec et de Montréal, concernés par la problématique de la violence conjugale. Le cadre d'analyse choisi adopte l'angle de l'intersectionnalité, une théorie critique permettant l'étude des différentes manifestations des rapports de pouvoir auxquelles les femmes autochtones sont soumises qui sont impliqués dans la construction de la problématique de la violence conjugale chez les Autochtones. L'intersectionnalité favorise la mise en contexte de l'expérience des femmes autochtones en milieu urbain victimes de violence et l'analyse de leurs principaux besoins identifiés: 1) le besoin de mieux connaître l'aide l'aide disponible; 2) le besoin d'un accompagnement continu; 3) le besoin de faire connaître la problématique et le vécu des femmes autochtones victimes de violence; et, enfin 4) le besoin d'une aide qui tient compte de la réalité culturelle des Autochtones. Ces besoins sont perçus comme des processus dynamiques, interdépendants et variables dans le temps et dans l'espace. Des modes d'intervention et formes d'aide prometteuses permettant de répondre à ces besoins ont également été identifiés. Ceux-ci s'inscrivent dans une perspective de conscientisation et d'une action de responsabilisation collective sur la violence conjugale et misent sur l'empowerment et l'autodétermination des femmes autochtones, de leur famille et de leur collectivité.