Personne :
Bégin Marchand, Camille

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Fonction
Nom de famille
Bégin Marchand
Prénom
Camille
Affiliation
Département des sciences du bois et de la forêt et Département des sciences géomatiques, Université Laval
ISNI
ORCID
Identifiant Canadiana
ncf11923282
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Résultats de recherche

Voici les éléments 1 - 1 sur 1
  • Publication
    Accès libre
    Comprendre la stratégie migratoire de trois espèces de grives du genre Catharus à l'aide d'un réseau innovateur de radio-télémétrie
    (2019) Bégin Marchand, Camille; Tremblay, Junior A.; Desrochers, André
    Une meilleure connaissance des stratégies migratoires à l’échelle des espèces, des populations et des individus devrait faciliter l’identification de facteurs limitants et des défis rencontrés par les migrateurs. Les grives (Catharus spp.) de l’est de l’Amérique du nord semblent suivre le corridor de migration de l’Atlantique pour rejoindre leur aire d’hivernage plus au sud à l’automne. Jusqu’à récemment, les technologies ne nous permettaient pas de déterminer les différences entre les espèces, les populations et les individus à un niveau de résolution plus élevé. Cette étude compare les stratégies migratoires automnales individuelles de la Grive à dos olive, de la Grive de Bicknell et de la Grive à joues grises grâce à un réseau coordonné de radio-télémétrie, dont les récepteurs sont déployés dans l’est du Canada et des États-Unis. Les routes migratoires, la vitesse de migration et la variabilité interindividuelle ont été analysées. La Grive à dos olive migrait plus à l’ouest et utilisait davantage l’axe du Saint-Laurent et des Grands Lacs que la Grive de Bicknell et la Grive à joues grises, ces dernières longeant davantage la côte Atlantique. Les haltes migratoires utilisées par les trois espèces semblaient plus fréquentes au sud-est des États-Unis que plus au nord. Cependant, la progression vers le sud de la Grive à joues grises était plus rapide que celle des deux autres espèces. Les trois espèces avaient une variabilité individuelle importante (> 10 degrés) dans leur longitude maximale de migration. Dans une perspective de conservation, ces différences pourraient se traduire en enjeux différents entre les espèces, les populations et les régions. Les résultats de cette étude illustrent d’une nouvelle manière la polyvalence des stratégies migratoires chez des espèces aux caractéristiques écologiques similaires, et gagneront à être intégrés dans des efforts de synthèse visant une connaissance plus profonde des enjeux liés à la migration des oiseaux.