Personne : Thibault, Isabel.
En cours de chargement...
Adresse électronique
Date de naissance
Projets de recherche
Structures organisationnelles
Fonction
Nom de famille
Thibault
Prénom
Isabel.
Affiliation
Département de biologie, Faculté des sciences et de génie, Université Laval
ISNI
ORCID
Identifiant Canadiana
person.page.name
2 Résultats
Résultats de recherche
Voici les éléments 1 - 2 sur 2
- PublicationRestreintLong-term decline in white-tailed deer browse supply: can lichens and litterfall act as alternative food sources that preclude density-dependent feedbacks(Canadian Science Publishing, 2005-09-14) Tremblay, Jean-Pierre; Dussault, Christian; Thibault, Isabel.; Huot, Jean; Côté, Steeve D.Selective browsing by cervids has persistent impacts on forest ecosystems. On Anticosti Island, Quebec, Canada, introduced white-tailed deer (Odocoileus virginianus (Zimmermann, 1780)) have caused massive changes to the native boreal forest. Despite the apparent stability of the deer population over recent decades, we suspected that they were not at equilibrium with their browse supply and that further degradation of the habitat had occurred. A comparison of two browse surveys conducted 25 years apart showed a strong decline in browse availability. Although balsam fir (Abies balsamea (L.) P. Mill.) remained the most available browse species, it declined or disappeared from most stands (n = 13). Preferred deciduous species that were still available 25 years ago have almost disappeared. The continuous decline of the browse supply confirmed our hypothesis. This situation may be exacerbated by a subsidy from the winter litterfall, a significant and stable alternative food source. The abundance of litterfall from mature trees is independent of browsing over a long time period, which introduces a temporal uncoupling between the impact of deer browsing on balsam fir seedlings and the negative feedback from recruitment failure of mature balsam fir on the deer population. This means that the system is susceptible to being forced into an alternative regime.
- PublicationAccès libreInvasion de la truite arc-en-ciel (Oncorhynchus mykiss) dans l'Est du Québec(2010) Thibault, Isabel.; Dodson, Julian J.Les invasions biologiques constituent l'une des plus grandes menaces pour la biodiversité. La truite arc-en-ciel, un salmonidé originaire de la côte ouest de l'Amérique du Nord, en est un bon exemple. Introduite dans près de cent pays pour des raisons essentiellement récréatives, elle a eu d'importants impacts négatifs sur la faune et les écosystèmes indigènes. Au Québec, son introduction remonte à la fin du XIXe siècle. Bien que son ensemencement soit restreint aux régions situées dans la portion sud-ouest de la province, on dénombre de plus en plus de captures et d'événements de reproduction dans les rivières de l'Est du Québec, où elle pourrait entrer en compétition avec deux salmonidés indigènes : le saumon atlantique et l'omble de fontaine. La présente étude avait pour objectif principal d'évaluer la capacité de la truite arc-en-ciel à franchir différents filtres hiérarchiques qui limitent le succès des invasions, soit la pression d'introduction, la résistance abiotique, la résistance biotique et la capacité de dispersion. Nous avons démontré que les populations naturalisées suite aux ensemencements dans les lacs Ontario et Memphrémagog étaient les principales sources de l'invasion de l'espèce dans l'Est du Québec. Elles ont notamment mené à l'établissement d'une population dans la région de Charlevoix, qui contribue désormais elle-aussi fortement au processus d'invasion. La présence de l'espèce exotique dans les rivières à saumon semble principalement associée à la présence de tributaires, qui fourniraient un refuge contre les fluctuations de débit, notamment contre les crues printanières qui surviennent durant la période d'éclosion des oeufs et d'émergence des alevins. Une relation positive a également été observée entre l'occurrence de l'espèce et la température moyenne durant la saison de croissance, laissant présager une intensification de l'invasion parallèlement au réchauffement climatique. Au stade juvénile, nous avons observé que la présence des deux compétiteurs indigènes, malgré une taille supérieure au début de la première année de vie, n'affectait pas la croissance de la truite arc-en-ciel. Au contraire, l'espèce exotique, malgré de faibles densités, les obligerait à utiliser des habitats moins préférentiels et à partager plus intensément les ressources disponibles. Finalement, nous avons observé que la présence d'un phénotype anadrome favorisait grandement la dispersion de l'espèce vers les rivières de l'Est du Québec.