Personne :
Coulombe, Maxime

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Date de naissance
Projets de recherche
Structures organisationnelles
Fonction
Nom de famille
Coulombe
Prénom
Maxime
Affiliation
Département des sciences historiques, Faculté des lettres et des sciences humaines, Université Laval
ISNI
ORCID
Identifiant Canadiana
ncf11371438
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Résultats de recherche

Voici les éléments 1 - 2 sur 2
  • Publication
    Accès libre
    Orlan : l'identité violente
    (2003) Coulombe, Maxime; Carani, Marie
    Ce mémoire, Orlan : l'identité violente, est le résultat d'une démarche multidisciplinaire où furent utilisés l'anthropologie et de la sociologie du corps afin de rendre compte de la production d'Orlan, artiste française contemporaine. Cette recherche visait à comprendre la volonté de l'artiste de transformer son corps à coup de performances artistiques successives, effectuées des années 1990 à 1993. À cette fin, elle étudiait particulièrement deux performances, soit Opération no 5 datant de 1991, et Omniprésence de 1993. Si la prémisse de départ de cette recherche tablait sur l'existence d'une volonté univoque, la mise en lumière de la structure des performances, de même que des apories du discours de l'artiste incitèrent toutefois à reconsidérer cette assertion. Le discours de l'artiste et le déroulement des performances mirent en lumière, de manière large, une volonté de transformation identitaire qui fit migrer la signification de l'œuvre selon le sens que l'artiste entendait donner à sa production ultérieure.
  • Publication
    Accès libre
    Faire du corps une image
    (2006) Coulombe, Maxime; Carani, Marie; Le Breton, David
    L'art posthumain est l'histoire d'une rencontre. Il tente de faire dialoguer, sous le régime de l'art, une certaine conception de l'homme et du corps avec les nouvelles technologies. Cette thèse de doctorat interdisciplinaire interroge les enjeux sémiotiques, plastiques et sociologiques de cette rencontre. La cybernétique, paradigme né de l'écume incarnate de la Seconde Guerre mondiale, est rapidement apparue pour les prosélytes des nouvelles technologies comme un nouveau regard sur le monde et sur l'homme, un regard ayant comme spécificité de décentrer le sujet de sa place de « maître et possesseur de la nature » (Descartes). Fruit de ce décentrement, la posthumanité rêve de dépasser la condition mortelle de l'homme, mais peut-être surtout de dépasser la condition humaine même. Analysant la pratique artistique de Stelarc, d'Orlan, d'Aziz et Cucher, d'Arthur Elsenaar, de Stahl Stenslie et de Natasha Vita-More, je mets en évidence que l'art posthumain ne se résume pas à un florilège de tentatives appliquant le paradigme cybernétique sur le corps humain. Il n'est pas que simple expérimentation désintéressée. Plutôt, chaque recours à la cybernétique dans l'art posthumain porte la marque d'un manque et d'un désir. La posthumanité n'est pas simple science-fiction ; si elle est fiction, c'est qu'elle est de même une réponse, se voulant scientifique, à un désir de transcendance. L'imaginaire posthumain n'est aussi fascinant, aussi séduisant, que parce qu'il se propose de résoudre l'incomplétude coextensive à la condition humaine. En cela, la posthumanité s'offre comme une nouvelle foi ; elle souhaite refonder un nouveau mode d'être au monde où le sujet pourrait se passer de toute altérité. L'art posthumain se fait à la fois symptôme - et en cela voie d'analyse - de ces enjeux de sens et lieu d'exploration des promesses posthumaines.