Personne :
Stairs, William J.

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Nom de famille
Stairs
Prénom
William J.
Affiliation
Faculté des lettres, Université Laval
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Résultats de recherche

Voici les éléments 1 - 2 sur 2
  • Publication
    Accès libre
    The Conservative Party and bilingualism 1967-1976
    (1987) Stairs, William J.
  • Publication
    Accès libre
    Political corruption and public opinion : the evolution of political ethics in Canada, 1840-1896
    (1991) Stairs, William J.; Hamelin, Jean
    Cette thèse porte sur l'évolution de l'éthique politique pendant la dernière moitié du XIXe siècle, particulièrement sur le rôle joué par l'opinion publique dans le développement de cette éthique. La méthodologie se base sur un examen des critiques et des commentaires exprimés par différents groupes et individus sur la corruption politique, sur la réaction publique à un nombre précis de scandales, et finalement sur la multitude de propositions de réforme discutées par des politiciens entre 1840 et 1896. Tout ceci est mis en parallèle avec la législation adoptée, pour tenter de jauger l'importance de l'opinion publique dans le débat Il en ressort que cette opinion publique, presque inexistante en 1840, s'est manifestée graduellement au cours des années. En dépit d'une présence accrue, elle restait largement superficielle, orientée vers les personnalités et les résultats, plutôt que portant sur les causes. Ainsi, les scandales paraissaient n'avoir qu'un effet mineur sur l'évolution de l'éthique politique. Car bien que le nombre de lois adoptées dans le cadre de la réforme se soit accru, l'inspiration de ces mesures restait le fait des politiciens et non du public. En effet, l'opinion publique restait dominée par les élites, lesquelles étaient orientées vers les questions locales plutôt que nationales, et très influencées par le patronage et l'esprit de parti. Ainsi, en l'absence d'une opinion publique indépendante et influente, le processus de réforme restait essentiellement contrôlé par les élites politiques. Ces dernières étaient beaucoup plus à l'écoute des intérêts des différents groupes, déjà responsables de la corruption, que des exigences publiques en faveur de la réforme.