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Personne :
Charbonneau, André

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Charbonneau

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André

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Université Laval. Département d'histoire

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Les fortifications de Québec du XVIIe au XIXe siècle

1982, Charbonneau, André

Québec, une ville fortifiée du XVIIe au XIXe siècle. Si le lieu et la trame temporelle s'identifient facilement, l'expression "ville fortifiée" recouvre en contrepartie plusieurs facettes méconnues de l'ancienne capitale coloniale. Les fortifications ceignant le vieux quartier deviennent de nos jours des symboles de marketing touristique; et pourtant les Québécois les regardent jour après jour sans trop les apercevoir. Les fortifications font partie du décor urbain; mais qu'en était-il de ce décor aux XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles? Si Québec devient une place-forte, il est évident qu'une volonté politique se manifeste et intervient pour prendre position face à une situation, voire même dans le cas d'une pensée stratégique. Qu'il y ait volonté politique autant en Europe que dans la colonie, rien ne vient bouleverser le paysage urbain tant qu'un personnage ne se mette à la planche à dessin. L'ingénieur militaire, tributaire de ses connaissances théoriques et pratiques, conçoit le meilleur tracé à adopter en fonction du site. La réalisation physique ne saurait toutefois démarrer sans le concours d'une panoplie d'artisans et journaliers, engagés tantôt par un entrepreneur concupiscent, tantôt par l'État qui cherche à minimiser les coûts. L'été, la ville vibre au diapason des efforts déployés et au son des écus qui se déboursent. Mais la ville et ses habitants n'en retirent pas seulement des bénéfices; elle en subit également les conséquences: expropriations, corvées se font monnaie courante. La ville devient un objet militaire; son réseau de rues se constitue et s'axe autour de cette nouvelle réalité. Les pierres et la terre disposées le long de la rue d'Auteuil et de la rue des Remparts ou même au sommet de la côte de la Citadelle masquent cette réalité d'autrefois. C'est de cet arrière-plan dont veulent témoigner les pages suivantes.