Personne : Lebel, Jessica
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Date de naissance
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Fonction
Nom de famille
Lebel
Prénom
Jessica
Affiliation
École de psychologie, Faculté des sciences sociales, Université Laval
ISNI
ORCID
Identifiant Canadiana
ncf11908463
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Résultats de recherche
Voici les éléments 1 - 1 sur 1
- PublicationAccès libreLe traitement de l'information et la mésestimation du sommeil dans l'insomnie(2017) Lebel, Jessica; Bastien, CélyneL’insomnie est un désordre psychologique dont le diagnostic repose sur des données subjectives. Or, certaines personnes souffrant d’insomnie rapportent des difficultés bien plus importantes que ce qui est constaté objectivement. Ces personnes souffrent d’insomnie paradoxale, où le sommeil est confondu avec l’éveil, causant une mauvaise perception du sommeil. Les modèles de l’insomnie mettent en lien cette perception erronée avec, entre autres, une hyperactivation corticale pendant la nuit, ce qui explique l’impression rétrospective de n’avoir que très peu dormi. Les objectifs de l’étude sont de préciser la relation entre le traitement de l’information et la mésestimation du sommeil pour le temps passé éveillé après l’endormissement et de valider l’utilisation d’un nouvel index de mésestimation. Pour ce faire, 50 bons dormeurs, 69 personnes souffrant d’insomnie (psychophysiologique : 40; paradoxale : 29) ont dormi 4 nuits en laboratoire. La première nuit servait de dépistage et d’adaptation au contexte du laboratoire. Les nuits 2 et 3 servaient à la classification du type de dormeur. Le protocole de potentiels évoqués cognitifs était administré à la 4e nuit. Les agendas de sommeil ont permis la comparaison des données subjectives et objectives pour créer l’index de mésestimation et la séparation des groupes de mésestimation (modérée ou forte). Comme attendu, le traitement de l’information était plus important lors de sons plus rares et intrusifs. Les personnes souffrant d’insomnie paradoxale avaient une réponse P2 plus ample que les autres types de dormeurs, et ce traitement de l’information était accru au début de la nuit. Les personnes souffrant d’insomnie paradoxale qui se trouvaient classifiées dans la mésestimation modérée présentaient tout de même un traitement de l’information plus important que les autres groupes de dormeurs. L’étude valide l’utilisation de l’index de mésestimation pour le temps passé éveillé après l’endormissement et démontre l’importance d’utiliser un indice sur plusieurs nuits plutôt qu’une seule.