Personne :
Ginchereau, Normande

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Nom de famille
Ginchereau
Prénom
Normande
Affiliation
Université Laval. Département d'histoire
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ORCID
Identifiant Canadiana
ncf10367399
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  • Publication
    Accès libre
    De la Renaissance au néoclassicisme, survivance, essor et variation des thèmes mythologiques gréco-romains dans les œuvres d'art : sujet témoin : le Jugement de Pâris ou le tribunal de l'amour
    (2000) Ginchereau, Normande; Desautels, Jacques; Karel, David
    Le Jugement de Paris, thème de la geste troyenne, s'impose aisément comme sujet témoin de la survivance, de l'essor et de la variation de l'expression mythologique gréco-romaine dans les œuvres d'art. Une étude littéraire, couvrant les époques antique, médiévale et moderne, nous a permis de constater que ce mythe est toujours présent, tel un événement, tel un songe, telle une allégorie, selon les uns ou les autres, en fonction de l'intérêt que l'on y porte durant les périodes désignées. Certains aspects du mythe sont plus ou moins valorisés ou modifiés avec le temps. Le thème lui-même peut être transposé de manière à mettre de l'avant les désirs de plusieurs. Nous avons constitué un corpus de plus de deux cent cinquante œuvres d'art illustrant le Jugement de Paris réalisées par des artistes ayant vécu entre 1450 et 1850. Nous avons analysé ces œuvres en faisant ressortir les particularités propres à chacune afin d'orienter notre discours. En plus d'avoir étudié ces œuvres en les inscrivant dans un espace précis, nous avons relevé les observations essentielles de chacune de ces périodes afin d'établir comment certains éléments se renforcissent ou comment ils se modifient ou disparaissent. Cette manière de faire en histoire de l'art, à savoir analyser les œuvres pour pouvoir les comparer, pour en faire ressortir les forces et les faiblesses, conduit à des interprétations diverses. À l'époque de la Renaissance, il sera possible de remarquer des conceptions du Jugement de Paris où Pallas, la déesse de la raison, obtient une place de choix bien que Vénus, la déesse de la beauté, soit victorieuse. Durant la période baroque, apparaît Junon, la déesse du pouvoir, bénéficiant à son tour d'une place d'honneur. Au XVIIIe siècle, époque choyée pour la femme gracieuse et élégante, la déesse de la beauté, Vénus, sera avantagée à plus d'un point de vue. Parmi ces faits, à titre d'exemple, nous relevons une heureuse transposition d'un Jugement de Paris parmi les tableaux que compose le Cycle Marie de Médicis, maintenant au Louvre. Avec finesse, Pierre Paul Rubens a fait, avec La Remise de la Régence, une composition mythologique/politique.