Personne :
Ridde, Valéry

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Nom de famille
Ridde
Prénom
Valéry
Affiliation
Faculté de médecine, Université Laval
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    Accès libre
    Politiques publiques de santé et équité en Afrique de l'Ouest. Le cas de l'Initiative de Bamako au Burkina Faso
    (2005) Ridde, Valéry; De Koninck, Maria
    L'initiative de Bamako (IB) a été adoptée en 1987 par les pays ouest-africains en tant que politique de relance de la stratégie des soins de santé primaires. La mise en ?uvre de l'IB au Burkina Faso a commencé en 1992. Cette politique publique de santé, d'origine essentiellement exogène, ainsi que d'autres plus récentes n'ont pas produit tous les effets escomptés (efficacité versus équité). L'aspect équitable a été négligé, et les interventions premières des acteurs ont été concentrées sur l'efficacité de l'organisation à mettre en place. Par l'intermédiaire d'une étude de cas (un district sanitaire), cette recherche tente de rendre intelligible cette occultation de la composante équitable des politiques de santé. Nous avons utilisé un cadre d'analyse intégrateur de théories de l'étude des politiques publiques (le prolongement de la théorie des courants) et de l'anthropologie du développement. Les méthodes ont été : cartographies conceptuelles (2), entrevues en profondeur (24) et informelles (60), groupes de discussion (4), analyse documentaire, observation participante (7 mois). Les résultats montrent que : l'aspect équitable de l'IB est omis dans la formation des acteurs ; les agences de coopération sont plus préoccupées par l'efficacité que l'équité ; la planification est effectuée en fonction des ressources disponibles et non des besoins ou du changement social ; les acteurs périphériques n'ont aucun intérêt et incitatif à donner un accès gratuit aux plus pauvres ; les décisions centrales sont prises sans concertation, demeurent floues et ne sont ni suivies ni évaluées ; la société ne se préoccupe pas des sous-groupes de la population et le concept d'équité est perçu différemment de celui à l'origine de l'IB. Trois pistes d'explications peuvent être formulées : i) malgré la présence potentielle de fenêtres d'opportunité, celles-ci n'ont pas été saisies ou alors d'une manière peu porteuse de changement, ii) aucun entrepreneur politique n'a décidé de s'atteler à la tâche de la rencontre des courants, iii) la situation des indigents ne présente pas toutes les caractéristiques nécessaires pour qu'elle soit comprise comme un problème public. Il nous paraît urgent, pour des raisons scientifiques et de solidarité de trouver une solution pour endiguer ces inégalités d'accès et cette exclusion des services de santé. La mise en ?uvre d'une recherche-action concernant l'exemption du paiement des soins pour les indigents devient urgente à organiser.