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Personne :
Millien, Midas

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Nom de famille

Millien

Prénom

Midas

Affiliation

École de psychologie, Faculté des sciences sociales, Université Laval

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Identifiant Canadiana

ncf11883173

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Résultats de recherche

Voici les éléments 1 - 1 sur 1
  • PublicationAccès libre
    Influence de la similarité physique entre deux personnes sur l'évaluation de la douleur d'autrui
    (2015) Millien, Midas; Jackson, Philip L.
    L’évaluation de la douleur d’autrui est un processus complexe. Plusieurs facteurs tels la culture et la race peuvent la biaiser (sous-évaluer ou sur-évaluer). Le présent projet s’est intéressé d’abord, à l’effet de la similarité (ethnique ou genre) entre observateur et observé sur façon d’évaluer (à la hausse ou à la baisse) la douleur des stimuli de mains (ethnies noire et blanche puis genres féminin et masculin) chez 60 participants (15 femmes et 15 hommes d’ethnie blanche, 15 hommes et 15 femmes d’ethnie noire) dont l’âge était compris entre 20 et 56 ans et la scolarité entre 14 et 24 ans. Ensuite, sur la corrélation entre empathie situationnelle (cotes de douleur attribuées aux stimuli en général) et l’empathie dispositionnelle (scores de réponses obtenus aux sous-échelles prise de perspective et préoccupation empathique d’IRI). Les participants avaient pour tâches d’observer et de rapporter sur une échelle visuelle analogue le niveau de douleur perçue au niveau des stimuli puis répondre à un questionnaire d’empathie (index de réactivité interpersonnelle). Il a été attendu que la similarité ethnie ou de genre allait faire évaluer à la hausse la douleur observée chez autrui, puis il allait avoir une corrélation significative entre l’empathie situationnelle et l’empathie dispositionnelle. Dans la littérature certaines études ont montré d’une part, le contexte influence l’évaluation ou la prise en charge de la douleur d’autrui et d’autre part, il y a un lien entre l’empathie et la prise en charge de la douleur d’autrui. Pourtant, les résultats d’une analyse de variance à mesures répétées n’ont pas montré un effet significatif de la similarité sur l’évaluation de la douleur des stimuli. Également, le coefficient de corrélation de Pearson n’a pas montré de corrélations significatives entre l’empathie situationnelle et l’empathie dispositionnelle. En ce sens, les hypothèses n’ont pas été confirmées. Il est possible que les participants ne tiennent pas compte de la similarité en évaluant la douleur des stimuli. Voilà pourquoi le niveau de douleur attribué aux stimuli similaire et dissimilaire n’était pas différent. La portée clinique et les limites de cette étude peuvent encourager le développement des protocoles de recherche avec des tâches sollicitant davantage le comportement prosocial et la prise de perspective chez les participants. Au niveau clinique un plan de formation basé sur le développement du comportement prosocial et la prise de perspective serait bénéfique pour aider à combattre le biais ethnique qui pourrait exister chez les professionnels de la santé offrant des services aux bénéficiaires d’origines ethniques différentes.