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Personne :
Goulet, Claude

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Goulet

Prénom

Claude

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Université Laval. Département d'éducation physique

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ncf10178460

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Résultats de recherche

Voici les éléments 1 - 3 sur 3
  • PublicationAccès libre
    Étude des blessures subies au cours de la pratique d’activités récréatives et sportives au Québec en 2004
    (Institut national de santé publique, 2006-10-05) Goulet, Claude; Hamel, Denis
    Introduction : La Direction de la promotion de la sécurité (DPS) du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS) est responsable de l’application de la Loi sur la sécurité dans les sports. En vertu de celle-ci, un des mandats de la DPS est de veiller à ce que la sécurité et l’intégrité des personnes soient assurées à l’occasion de la pratique d’activités de loisir et de sport. Plusieurs indicateurs requis pour déterminer l'ampleur du phénomène des blessures associées à la pratique des activités de loisir et de sport au Québec viennent de cette étude effectuée auprès de la population. L’étude a été réalisée conjointement par la DPS du MELS et l’Unité connaissancesurveillance de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). À la demande de la DPS, l’INSPQ était responsable de l’élaboration de la méthodologie et de l’analyse statistique des données. La firme SOM a été mandatée pour effectuer un sondage auprès de la population. La Direction générale de la santé publique du ministère de la Santé et des Services sociaux a contribué financièrement à la réalisation de l’étude. Objectifs : Les objectifs généraux de l’étude sont d’estimer la prévalence des traumatismes d’origine récréative et sportive (TORS) au Québec en 2004, selon l’activité pratiquée au moment de la survenue de la blessure. Méthodologie : La population visée par l’étude est constituée de l’ensemble des personnes de 6 à 74 ans qui vivaient dans les ménages privés au Québec en 2004. Un plan d’échantillonnage complexe à deux degrés a été retenu. Au premier degré, les ménages ont été sélectionnés selon une répartition proportionnelle dans trois strates géographiques : la région métropolitaine de recensement (RMR) de Montréal, les autres RMR du Québec et le reste du Québec. Au deuxième degré, une procédure complexe a permis d’interroger aléatoirement au maximum un adulte par ménage avec des probabilités inégales (probabilité de 85 % pour les 18 à 34 ans; probabilité de 56 % pour les 35 à 74 ans) et de procéder à un recensement systématique des enfants de 6 à 17 ans du ménage. Dans le cas d’un ménage comprenant des jeunes de 6 à 17 ans, un adulte de ce ménage était invité à répondre pour tous ces jeunes. Cette façon de faire a permis de suréchantillonner les personnes les plus actives et qui représentent le bassin potentiel le plus important de blessés associés aux activités sportives et récréatives. Le taux de réponse global a été de 64 % (5 502 adultes et 3 480 enfants dans 8 679 ménages). Un TORS était défini comme toute blessure ayant nécessité la consultation d’un professionnel de la santé au cours des douze mois précédant le moment de l’entrevue. L’étude a permis d’estimer que 514 000 personnes âgées de 6 à 74 ans ont subi un TORS au Québec en 2004. Le taux global de personnes blessées est de 88/1 000 participants (intervalle de confiance [IC] à 95 % de 81 à 96). Chez les hommes, le taux de blessés est de 112/1 000 (IC à 95 % de 100 à 124), alors qu’il est de 66/1 000 (IC à 95 % de 57 à 74) chez les femmes. Les taux de blessés les plus élevés sont observés dans les groupes d’âge de 12 à 17 ans et de 18 à 24 ans, avec respectivement 146/1 000 participants (IC à 95 % de 129 à 163) et 145/1 000 (IC à 95 % de 117 à 172). Les activités les plus souvent pratiquées au moment où la blessure est survenue sont la marche à des fins d’exercice (74 000 blessés), le conditionnement physique (64 000 blessés), le hockey sur glace (53 000 blessés), le vélo (38 000 blessés) et la course à pied ou jogging (36 000 blessés). Les activités qui présentent les plus hauts taux de blessures sont le football (84/1 000; IC à 95 % de 48 à 120), le hockey sur glace (79/1 000; IC à 95 % de 57 à 100), le surf des neiges (66/1 000; IC à 95 % de 44 à 87) et les sports de combat (61/1 000; IC à 95 % de 36 à 86). Conclusion : Les résultats de cette étude démontrent bien l’importance des TORS comme problème de santé publique. Ils suggèrent également que les futures stratégies de promotion de la sécurité et de prévention des blessures devraient cibler en priorité les groupes de personnes ayant les plus hauts taux de blessures (les personnes de 12 à 24 ans) et les activités les plus à risque.
  • PublicationAccès libre
    Évolution des hospitalisations attribuables aux traumatismes craniocérébraux d’origine non intentionnelle au Québec
    (Institut national de santé publique du Québec, 2012-01-01) Tremblay, Benoit; Goulet, Claude; Gagné, Mathieu; Robitaille, Yvonne; Légaré, Gilles; Saint-Laurent, Danielle
    Contexte : Les traumatismes craniocérébraux (TCC) d’origine non intentionnelle constituent un problème de santé important qui entraîne de nombreuses incapacités pouvant persister sur une longue période. Objectifs : L’objectif de ce travail est d’estimer l’ampleur des hospitalisations attribuables à un TCC d’origine non intentionnelle au Québec. Il vise à évaluer l’importance relative des différentes causes de TCC, à en identifier les groupes à risque et à en apprécier l’évolution temporelle du problème sous l’angle de l’âge, du sexe et du niveau de létalité des TCC. Méthode : Type d’étude : Étude descriptive de tendance couvrant une période de 19 ans, soit de 1991 à 2009. Population : Ensemble de la population du Québec. Données : Données administratives collectées de façon routinière par le système d’information sur la clientèle des hôpitaux du Québec (Med-Écho) du ministère de la Santé et des Services sociaux. Variables : Les TCC ont été identifiés à l’aide des codes de lésions traumatiques de la Classification internationale des maladies (CIM) associées aux fractures du crâne (800.0–801.9 et 803.0–804.9 pour la neuvième révision (CIM-9); S02.0–S02.1, S02.7, S02.89 et S02.9 pour dixième révision version canadienne (CIM-10-CA)) et aux lésions intracrâniennes (850.0–854.1 pour la CIM-9; S06.0–S06.9 et T06.0 pour la CIM-10-CA). Afin de distinguer les admissions à l'hôpital attribuables à des facteurs sans lien direct avec la sévérité des blessures subies, une mesure de gravité traduisant la probabilité de survie a été élaborée et intégrée à nos données. Analyses : Des nombres et des taux annuels d’hospitalisations attribuables à un TCC ont été calculés. Certains des taux présentés ont été standardisés selon la méthode directe afin de limiter l’effet de confusion entraîné par les différences liées à la structure d’âge de la population au cours de la période étudiée. Les tendances du taux d’hospitalisations attribuables aux TCC ont été analysées sous l’angle de l’âge, du sexe et du niveau de létalité à l’aide de la régression Joinpoint, et ce, afin d’évaluer si des changements significatifs se sont produits au cours de la période à l’étude. Résultats : Au Québec, 3 607 hospitalisations attribuables à un TCC d’origine non intentionnelle ont été répertoriées pour l’année 2009. Ce nombre correspond à un taux ajusté de 43 hospitalisations par 100 000 personnes. Dans l’ensemble, les nombres et les taux de TCC sont plus élevés chez les hommes que chez les femmes. Le taux d’hospitalisations attribuables à un TCC d’origine non intentionnelle est relativement élevé chez les enfants âgés de 4 ans et moins. Toutefois, ce taux atteint son plus haut niveau chez les personnes âgées de 85 ans et plus. D’ailleurs, le taux d’hospitalisations attribuables à un TCC d’origine non intentionnelle augmente considérablement à partir de 45 ans. Entre 2007 et 2009, les chutes ont constitué la principale cause d’hospitalisations attribuables à un TCC (55 %). Les traumatismes associés aux transports sont également importants, notamment en ce qui concerne les occupants de véhicule à moteur (16 %). Les cas impliquant des cyclistes (6 %) et ceux d’origine récréative et sportive (7 %) composaient également une part notable des hospitalisations attribuables à un TCC. Globalement, le taux d’hospitalisations attribuables à un TCC diminue depuis 2005. L’ampleur de cette baisse varie toutefois en fonction du niveau de létalité des TCC. Alors que le taux ajusté d’hospitalisations attribuables aux TCC affichant un faible niveau de létalité a fortement diminué, le taux ajusté d’hospitalisations attribuables aux TCC ayant un niveau de létalité élevé est demeuré stable. 2 INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC La baisse du taux d’hospitalisations attribuables à un TCC s’observe de manière évidente chez les 14 ans et moins. En revanche, le taux d’hospitalisations attribuables à un TCC chez les personnes âgées de 45 ans et plus s’est accru, plus particulièrement chez les 65 à 74 ans et les 75 ans et plus. Pour tous les groupes d’âge, une baisse du taux d’hospitalisations attribuables aux TCC affichant un faible niveau de létalité a été observée. Toutefois, le taux d’hospitalisations attribuables aux TCC ayant un niveau de létalité élevé s’est réduit uniquement chez les enfants, alors qu’à l’opposé, il a augmenté chez les adultes âgés de 45 et plus, et ce, d’une manière particulièrement marquée chez ceux âgés de 75 ans et plus. Conclusion et implication : Les estimations réalisées dans le présent travail suggèrent que le taux d’hospitalisations attribuables à un TCC diminue depuis le milieu des années 2000. Il apparaît probable que cette tendance à la baisse ne traduise pas une diminution de la morbidité, mais reflète plutôt une modification de la pratique liée à la prise en charge des TCC ayant un faible niveau de létalité. En effet, ceux-ci ont fortement diminué, et ce, pour tous les groupes d’âge. En contrepartie, le taux ajusté d’hospitalisations attribuables aux TCC affichant un niveau de létalité élevée demeure stable, après avoir montré une augmentation moyenne de 4 % par année entre 1995 et 2005.
  • PublicationAccès libre
    Étude de l’éthique, du dopage et de certaines habitudes de vie chez des sportifs québécois
    (Secrétariat au loisir et au sport Québec, 2002-01-01) Goulet, Claude; Buist, André; Valois, Pierre; Côté, Mélanie
    Le but principal de cette recherche est de documenter le phénomène de l’utilisation, par des sportifs québécois, de substances, méthodes et produits dopants pour améliorer leurs performances sportives, et de déterminer les facteurs qui sont associés à un tel comportement. L’échantillon à l’étude est constitué de 3 573 athlètes âgés de 10 à 20 ans provenant soit des équipes du Québec, soit des réseaux civil et scolaire relevant d’organismes reconnus par le Secrétariat au loisir et au sport (SLS). Tous ces sujets ont répondu de façon individuelle ou en groupe au questionnaire auto-administré sur l’utilisation des substances, méthodes et produits dopants et leurs déterminants. Les résultats de l’enquête indiquent que plus de 25 % des répondants reconnaissent avoir fait usage, dans les 12 mois qui ont précédé l’administration du questionnaire, de l’un ou plusieurs des 15 substances, méthodes et produits totalement interdits ou soumis à des restrictions par le Comité international olympique (CIO) qui leur étaient présentés pour améliorer leurs performances sportives. Parmi ces 15 substances, méthodes et produits, ce sont principalement les comprimés de caféine, le médicament décongestionnant Sudafed et les médicaments en inhalateur pour l’asthme qui sont majoritairement utilisés. D’autre part, il ressort des analyses de régression multiple effectuées que l’intention comportementale est le principal prédicteur de l’utilisation ou non de substances, méthodes et produits dopants pour améliorer les performances sportives. Les résultats démontrent également que l’attitude, la norme sociale, les facteurs facilitant l’usage des produits dopants de même que le sentiment d’obligation morale sont associés à l’intention comportementale des athlètes en matière d’usage de produits ergogéniques. Les programmes éducatifs devront donc être conçus de façon à atteindre les objectifs qui suivent. Premièrement, développer chez les athlètes une attitude favorable envers la non-utilisation de substances, méthodes et produits dopants dans les sports en axant l’intervention sur les avantages associés à un tel comportement. Deuxièmement, sensibiliser les proches des athlètes quant aux capacités de ces derniers à réaliser de bonnes performances sportives sans avoir à utiliser de produits dopants. Troisièmement, l’intervention éducative devrait être axée principalement sur le renforcement des capacités psychologiques des athlètes à performer dans les sports en dépit du fait qu’ils peuvent se considérer d’une certaine façon désavantagés parce qu’ils ne prennent pas de produits dopants. Il faut renforcer leur sentiment d’efficacité personnelle au regard de leurs performances sportives. Les athlètes pourront ainsi se sentir capables de ne pas utiliser de produits dopants, et ce, en dépit du fait que cela pourrait nuire à leurs performances sportives. Autrement dit, les athlètes pourront se sentir capables de réaliser de bonnes performances sportives, bien qu’ils n’aient pas eu recours à des produits dopants.