Personne : Duchesne Pérusse, Alexandra
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Nom de famille
Duchesne Pérusse
Prénom
Alexandra
Affiliation
Université Laval. École de psychologie
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Identifiant Canadiana
ncf11887278
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Publication Accès libre Insomnie chronique : mesures des siestes, du sommeil paradoxal et du contenu onirique comme indicateurs potentiels d'hyperactivation(2015) Duchesne Pérusse, Alexandra; Bastien, CélyneL’insomnie chronique est l’un des troubles du sommeil le plus prévalent dont l’importance des effets délétères est non négligeable. La présence d’hyperactivation est l’une des caractéristiques centrales de l’insomnie. Bien qu’elle ait antérieurement été mesurée par l’intermédiaire de diverses variables, plusieurs aspects de l’hyperactivation demeurent, à ce jour, inconnus. Le présent projet de thèse avait donc pour objectif général de trouver de nouveaux indicateurs potentiels de l’hyperactivation dans l’insomnie chronique par l’exploration des siestes, du sommeil paradoxal et de l’activité onirique. Dans un premier temps (Article # 1), les paramètres de sommeil diurne lors de siestes qui succèdent un effort cognitif soutenu ont été évalués chez des bons dormeurs et des individus souffrant de différents types d’insomnie chronique (psychophysiologique et paradoxale). Les résultats obtenus dans le cadre de cette investigation ont démontré que le sommeil diurne des bons dormeurs était plus efficace que celui des individus souffrant d’insomnie, malgré une somnolence subjective plus élevée chez ces derniers, soulignant l’importance de l’hyperactivation lors des siestes dans l’insomnie. Dans un deuxième temps (Article # 2), certaines variables de la macrostructure du sommeil paradoxal (proportion et durée, latence, nombre de périodes et durée de chaque période) et de la microstructure du même stade (mouvements oculaires rapides, éveils et microéveils) ont été explorées chez des participants souffrant d’insomnie psychophysiologique, d’insomnie paradoxale et des bons dormeurs. Aucune différence significative intergroupe n’a été observée pour les variables de la macrostructure du sommeil paradoxal, alors qu’un nombre d’éveils plus élevé caractérisait le sommeil paradoxal des individus souffrant d’insomnie psychophysiologique reflétant possiblement leur hyperactivation. Cet indice pourrait éventuellement aider à différencier les types d’insomnie. Dans un troisième temps (Articles # 3 et 4), l’activité onirique en sommeil paradoxal a été étudiée chez des bons dormeurs et des individus souffrant d’insomnie chronique. Tout d’abord, la faisabilité d’une procédure de collecte de rêves en laboratoire a été démontrée chez cette population, en plus des bénéfices qu’elle pouvait engendrer sur la perception subjective de la qualité du sommeil. De plus, le nombre restreint d’émotions positives, tant sur le plan objectif que subjectif, ainsi que l’élévation des éléments négatifs caractérisant le contenu des rêves des individus souffrant d’insomnie résultent possiblement de leur hyperactivation et semblent reliés à leurs difficultés de sommeil. À la lumière des investigations de la présente thèse, les siestes, les éveils en SP et l’activité onirique semblent être des indicateurs potentiels de l’hyperactivation dans l’insomnie, alors que la macrostructure et certains éléments de la microstructure du SP (mouvements oculaires rapides, microéveils) reflètent de manière limitée cet état d’hyperactivation. Des études supplémentaires pour préciser le rôle de l’hyperactivation et ses manifestations dans l’insomnie chronique demeurent requises.