Personne : Henry, Jeffrey
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Nom de famille
Henry
Prénom
Jeffrey
Affiliation
École de psychologie, Faculté des sciences sociales, Université Laval
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Identifiant Canadiana
ncf11911241
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Voici les éléments 1 - 3 sur 3
- PublicationAccès libreLes comportements d'insensibilité à l'âge scolaire(2017) Henry, Jeffrey; Boivin, Michel; Dionne, GinetteLes comportements d’insensibilité (CI) chez l’enfant constituent un facteur déterminant dans le développement ultérieur des conduites antisociales et de la personnalité psychopathique. Les CI sont par ailleurs associés à un risque psychosocial propre. Les profils phénotypique, neurocognitif et étiologique particuliers associés aux CI en fait également un objet d’étude indépendant du trouble des conduites. Pour ces raisons, il est primordial de mieux comprendre le développement des CI au cours de l’enfance. L’examen de la documentation scientifique disponible révèle toutefois un certain nombre de questions non résolues à cet égard. Ainsi, l’objectif général de la thèse était de tirer parti des données d’un échantillon normatif de jumeaux (Étude des Jumeaux Nouveau-nés du Québec; ÉJNQ) et d’un devis longitudinal prospectif afin de documenter les patrons étiologiques et les précurseurs préscolaires des CI à l’âge scolaire. Dans un premier temps, l’étiologie génétique-environnementale du développement des CI entre le début de l’âge scolaire et la fin de l’enfance a été étudiée. Dans le cadre de l’ÉJNQ, les CI étaient rapportés par des enseignants. Ces mesures répétées ont été analysées par l'entremise d'un modèle de courbe de croissance latente et d'une décomposition de Cholesky. Des facteurs génétiques expliquaient les différences individuelles quant au niveau initial d’insensibilité, au début de l’âge scolaire. Des contributions génétiques au début de l’âge scolaire persistaient jusqu’à la fin de l’enfance. Toutefois, de nouvelles contributions génétiques étaient observables au milieu et à la fin de l’enfance. Des facteurs environnementaux ne contribuaient à aucune forme de stabilité des CI. Ces résultats soulignent le caractère dynamique des contributions génétiques et environnementales à l’origine du développement des CI. Dans un deuxième temps, les associations phénotypiques et étiologiques prospectives entre deux patrons de conduites parentales précoces (c.-à-d., hostilité réactive et chaleur-gratification) et les CI à l’âge scolaire ont été évaluées. Les conduites parentales étaient autorapportées. Les conduites chaleureuses/gratifiantes et hostiles réactives étaient toutes les deux associées aux CI. Après le contrôle statistique des niveaux préscolaires de conduites externalisées, seules les conduites chaleureuses/gratifiantes prédisaient les CI. L’association entre l’hostilité réactive et les CI était expliquée par une étiologie génétique commune. Cette association génétique devenait non significative après le contrôle statistique des conduites externalisées préscolaires. Ainsi, il semble que les composantes positives des conduites parentales soient particulièrement susceptibles d’avoir une contribution unique au développement des CI. Dans un troisième temps, le rôle modérateur des conduites parentales chaleureuses/gratifiantes préscolaires sur l’héritabilité (c.-à-d., contributions génétiques) des CI à l’âge scolaire a été évalué. Bien que les CI étaient hautement héritables, leur héritabilité était modérée par la chaleur-gratification parentale; l’héritabilité était plus élevée chez les enfants exposés à de faibles niveaux de chaleur-gratification, et elle était plus faible chez ceux exposés à des niveaux élevés de chaleur-gratification. En d’autres mots, l’exposition à des niveaux élevés de chaleur-gratification pourrait porter entrave à l’expression génétique associée au développement des CI. Les résultats novateurs de la thèse soulignent l’importance potentielle de la période préscolaire comme fenêtre de prévention et d’intervention précoce auprès d’individus présentant des niveaux élevés d’insensibilité. Plusieurs des résultats obtenus portent à croire que les facteurs de risque impliqués dans le développement des CI opèrent avant l’âge scolaire et ont une contribution durable à cet égard. Les facteurs de risque propres à l’enfant semblent avoir une contribution dominante, mais certains facteurs de l’environnement familial ont également une contribution propre, quoique cet apport soit possiblement limité au début de l’enfance. De surcroît, il semble que les contributions génétiques aux CI soient difficilement dissociables de l’environnement auquel l’enfant est exposé au cours de l’âge préscolaire (c.-à-d., interaction GxE). Finalement, il semble que les composantes positives de cet environnement précoce (p. ex., chaleur-gratification parentale) soient plus susceptibles d’être spécifiquement impliquées dans le développement des CI que ses composantes adverses (p. ex., hostilité réactive). Ainsi, les résultats de la thèse permettent une compréhension plus approfondie de la nature et de l’importance du rôle de l’environnement précoce dans l’émergence des CI chez l’enfant.
- PublicationAccès libreEarly warm-rewarding parenting moderates the genetic contributions to callous-unemotional traits in childhood(Wiley Blackwell, 2018-04-23) Henry, Jeffrey; Boivin, Michel; Viding, Essi; Dionne, Ginette; Vitaro, Frank; Brendgen, Mara Rosemarie; Tremblay, Richard ErnestBACKGROUND : Previous gene-environment interaction studies of CU traits have relied on the candidate gene approach, which does not account for the entire genetic load of complex phenotypes. Moreover, these studies have not examined the role of positive environmental factors such as warm/rewarding parenting. The aim of the present study was to determine whether early warm/rewarding parenting moderates the genetic contributions (i.e., heritability) to callous-unemotional (CU) traits at school age. METHODS : Data were collected in a population sample of 662 twin pairs (Quebec Newborn Twin Study - QNTS). Mothers reported on their warm/rewarding parenting. Teachers assessed children's CU traits. These reports were subjected to twin modeling. RESULTS : Callous-unemotional traits were highly heritable, with the remaining variance accounted for by nonshared environmental factors. Warm/rewarding parenting significantly moderated the role of genes in CU traits; heritability was lower when children received high warm/rewarding parenting than when they were exposed to low warm/rewarding parenting. CONCLUSIONS : High warm/rewarding parenting may partly impede the genetic expression of CU traits. Developmental models of CU traits need to account for such gene-environment processes.
- PublicationAccès libreThe genetic and environmental etiology of shyness through childhood(Springer, 2019-03-15) Henry, Jeffrey; Boivin, Michel; Brendgen, Mara; Morneau-Vaillancourt, Geneviève; Vitaro, Frank; Forget-Dubois, Nadine; Feng, Bei.; Dionne, Ginette; Tremblay, Richard ErnestThe objective of this study was to examine the genetic and environmental contributions to shyness throughout the school-age period. Participants were 553 twin pairs from the ongoing prospective longitudinal Quebec Newborn Twin Study. Teacher-rated measures of shyness were collected at five time-points from age 6–12 years. On average, shyness was moderately stable over time (r = 0.23–0.33) and this stability was almost entirely accounted for by genetic factors. Genetic factors at age 6 accounted for 44% of individual differences and these early genetic factors also explained individual differences at all subsequent ages (6–22%). Non-shared environmental factors explained most of individual differences at single time-points (51–63%), and did not account for stability in shyness. Contributions of shared environment were not significant. Our results suggest that the stability in shyness is mostly accounted for by early and persistent genetic contributions.