Personne :
Beaulieu, Pierre

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Beaulieu
Prénom
Pierre
Affiliation
Faculté des lettres et des sciences humaines, Université Laval
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    Transgressing the last frontier : media culture, consumerism, and crises of self-definition in the works of Allen Ginsberg, Don DeLillo, and Chuck Palahniuk
    (2016) Beaulieu, Pierre; Marcoux, Jean-Philippe
    Ce mémoire de maîtrise démontre la continuité du mythe de la frontière dans la littérature américaine produite après la Seconde Guerre mondiale et il identifie le concept d'hyperréalité de Jean Baudrillard en tant que nouvelle frontière américaine. L’hyperréalité désigne un monde produit par la simulation et le simulacre que la population perçoit comme étant réel. J’analyserai les poèmes « Howl » (1955), « A Supermarket in California » (1955) et « America » (1956) d'Allen Ginsberg ainsi que les romans Mao II de Don DeLillo (1991) et Survivor (1999) de Chuck Palahniuk afin d’expliquer de quelles manières chacune de ces œuvres dénonce le climat socio-culturel qui produit l’hyperréalité et comment, du même coup, celles-ci récupèrent des éléments du mythe de la frontière. L’organisation chronologique des chapitres me permet d’établir que l’hyperréalité a joué le rôle de nouvelle frontière dans la psyché américaine à partir des années 50 jusqu’à la fin des années 90. L’opposition dialectique entre un Ancien Monde corrompu et un Nouveau Monde utopique, un élément fondamental du mythe de la frontière, est au cœur de chacune des œuvres étudiées. De plus, dans chacune d'elles, le ou la protagoniste parvient à redéfinir le sens de sa réalité en traversant la frontière entre l’Ancien et le Nouveau Monde ce qui évoque la fonction d’autodétermination attachée à la frontière. L’argumentaire de ce mémoire repose sur la notion que l'hyperréalité correspond à l’Ancien Monde et que celle-ci voile l’existence possible d’un Nouveau Monde. Dans les œuvres de Ginsberg, DeLillo et Palahniuk que j’ai choisi d’analyser, la société américaine est assujettie à une hyperréalité qui est omniprésente. Dans cet Ancien Monde, la population s’identifie et se définie par rapport à des images et des produits à la fois fabriqués et célébrés par les médias et la culture de masse. Les protagonistes de ces auteurs s’opposent tous à l’idéologie conformiste et déshumanisante de la société de consommation. Je définis ce rejet comme une réactualisation du mythe de la frontière puisqu’il symbolise le passage entre un Vieux Monde hyperréel et un Nouveau Monde. Dans ce nouveau paradigme, les protagonistes de Ginsberg, DeLillo et Palahniuk sont en mesure d’affirmer leur individualité.