Personne :
Méndez Niño, Juan

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Nom de famille
Méndez Niño
Prénom
Juan
Affiliation
Faculté de foresterie, de géographie et de géomatique, Université Laval
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Identifiant Canadiana
ncf11890964
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    La tenencia de la tierra y la gestión del riesgo de desastre natural : estudio de la relocalización de los sobrevivientes de la erupción volcánica del Nevado del Ruiz (Armero, Colombia)
    (2016) Méndez Niño, Juan; Roy, Francis
    Dans la nuit du 13 novembre 1985, l’éruption du volcan Nevado del Ruiz a détruit 90% de la zone urbaine de la municipalité d’Armero et a causé la mort de 85% de la population. Cette catastrophe a complètement transformé l’espace physique et social, en plus d’affecter les droits fonciers et la tenure de la terre des habitants. Cette étude de cas vise à poser un diagnostic sur les conséquences du projet de relocalisation des survivants, sous l’angle du transfert de la propriété foncière et de la relocalisation des droits fonciers. Pour ce faire, une compilation de l'enregistrement des propriétés foncières de la zone urbaine sinistrée a été réalisée et à travers une vaste étude de la cartographique, la systématisation du registre foncière de la zone urbaine a été réalisée et le cadre juridique qui encadraient la relocalisation proposée de la population a été examinée. L’étude de la zone sinistrée a permis de constater que la gestion du risque est faible dans cette région colombienne. En effet, on recense toujours un nombre de 601 exploitations agricoles situées dans la zone de risque volcanique, il s’agit ici d’une « dimension positive du risque ». Dans une perspective sociale, les populations déplacées suite au séisme de 1985 se retrouvent toujours aujourd’hui dans des positions de vulnérabilité élevée, n’ayant pas reçu une pleine compensation pour les droits fonciers qui ont été anéantis suite à l’éruption volcanique. Enfin, l'insécurité foncière est toujours forte après 30 ans, puisque si la population survivante a été relocalisée en des sites sécuritaires, leurs droits de propriété n’ont pas suivi. Ces personnes demeurent toujours propriétaires d’une parcelle dans la zone anéantie d’Armero, et quelques-uns demeurent dans des maisons qui appartiennent à l’État colombien. Mots clés : Tenure des terres, gestion foncière, cadastre, risque de désastre naturel, vulnérabilité, relocalisation, déplacement de sinistrés, cartographie.