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Personne :
Kisali Kanyororo, Jean-Chrysostome

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Nom de famille

Kisali Kanyororo

Prénom

Jean-Chrysostome

Affiliation

Université Laval. Faculté de philosophie

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Identifiant Canadiana

ncf11850049

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Résultats de recherche

Voici les éléments 1 - 2 sur 2
  • PublicationAccès libre
    Arétè : la vertu dans la pensée de Plotin : étude sur le problème de l'accomplissement humain
    (2008) Kisali Kanyororo, Jean-Chrysostome; Narbonne, Jean-Marc
    Qu'en est-il de la vertu (Aretē) et quel effet produit-elle dans les choses et dans les êtres humains ? Comment pouvons-nous nous libérer et nous hâter vers le bien, en ce monde où le mal paraît inévitable et impérissable ? Dans ce travail, constitué de sept chapitres, nous cherchons à répondre à ces questions importantes et à d'autres qui leur sont connexes, en cheminant avec Plotin, initiateur du néoplatonisme ; nous tentons de montrer que la question de la vertu une et multiple (sagesse, prudence ou réflexion, courage, tempérance, justice et pitié) est centrale dans les éthiques grecques anciennes et dans l'économie de la métaphysique de Plotin. La vertu désigne toujours quelque chose d'éminemment positif et actif, signifiant la perfection d'une fonction propre d'une réalité, l'excellence éthico-politique des individus et l'accomplissement parfait de la destinée humaine. Chez Plotin, la vertu opère la purgation progressive des passions et des travers de l'individu et rend ultimement possible l'expérience unitive avec le premier Principe, expérience qualifiée ultérieurement de mystique. Ce chemin n'est pas l'apanage d'une élite de philosophes, adonnée aux activités de la réflexion et de la contemplation; il concerne également le progressant et l'homme ordinaire. Le discours de Plotin s'adresse à toute personne désireuse de trouver les principes du bien et du juste pour régler sa vie et son action et pour donner ainsi un sens à son existence. Il n'y a pas de discrimination des auditeurs dans son enseignement éthique. Ces intuitions profondes, en dépit des thèses de H. van Lieshout, P.O. Kristeller et J.-M. Flamand et des avancées dans la connaissance actuelle du néoplatonisme, n'ont pas encore reçu toute l'attention nécessaire des chercheurs ni mobilisé tout le zèle souhaité des plotinisants. Notre penseur ne parle pas de la vertu dans un seul traité, mais dans bien de traités en discutant de maints autres sujets, comme l'amour, le beau, le bonheur et le temps, la contemplation, la dialectique, le Bien ou l'Un, le vivant, les apories de l'âme, etc. Le terme vertu revient environ 170 fois dans 27 traités (sur 54 traités), il peut contribuer à la compréhension de la pensée de Plotin. De fait, la définition de la vertu est entièrement dépendante de la structure métaphysique de la réalité et elle engage un progrès spirituel libre, constant et zélé. Plotin, comme Platon, soutient que les vertus sont des purifications. Dans le traité 19 [I, 2], il prend son envol avec le Théétète (176a5-b2), reprend et approfondit les questions éthiques antique. Il intègre les idéaux anciens en les dépassant, dans sa perspective toute particulière et originale, celle du devenir-un, de Y assimilation à Dieu, de l'abandon de soi dans le Silence bienheureux, dont il livre des descriptions suggestives, avec des injonctions sur la tâche du voyant et de la philosophie. Pour lui, le progrès spirituel commence avec le retranchement, se poursuit avec la conversion et atteint la fin du voyage avec l'entrée de l'âme dans l'au-delà de l'être, la vision de l'Un-Bien et l'union avec Lui : ce qui confère une dimension mystique, tout inouïe et déconcertante, à l'itinéraire de l'âme. Cet état rarissime de perfection individuelle, comme la vertu elle-même, est à la fois un don généreux d'en haut et une tâche humaine. Plotin demande d'attendre activement le salut et de faire confiance (Pistis) à l'âme humaine et à l'Un, de prier et d'invoquer Dieu, afin qu'il vienne jusqu'à nous. Plotin, qui est peut-être le seul mystique de la tradition philosophique grecque, est l'inspirateur d'une psychagogie rénovatrice.
  • PublicationAccès libre
    L'intériorité dans l'oeuvre le Plotin
    (2003) Kisali Kanyororo, Jean-Chrysostome; Narbonne, Jean-Marc
    La réflexion philosophique de Plotin est avant tout d’ordre métaphysique. Tout procède de l’Un et tout retourne à l’Un Naturellement et sans fatigue. C’est une implacable nécessité. En décollant de la méditation de l’Universel concret, le thème de l’intériorité nous renvoie au cœur de la métaphysique plotinienne. Notre recherche se déploie en deux temps. Le premier chapitre, appliqué aux éléments préliminaires en vue d’une première familiarité dans l’exercice, est un survol consacré à la vie et à l’œuvre de l’auteur, aux influences subies et aux apports sur son époque et sur la postérité, et aux notions de base du système plotinien : les trois hypostases, la procession, la conversion, le monde sensible. Le deuxième chapitre, le plus étoffé, porte sur les richesses de l’âme. Celle-ci doit d’abord s’incarner. Alors peuvent ensuite s’actualiser, dans la complexité même de l’être multiple, entre autres, la mémoire, la liberté, l’expérience de l’amour et de la beauté. L’unique but est que l’âme incarnée, qui a perdu ses ailes, puisse se purifier et se convertir, c’est-à-dire oublier le dévalement et Péparpillement, s’unifier et retrouver le chemin vers l’Un-Bien. L’âme en est capable, parce qu’elle le porte en elle. Éclairée sous cet angle, peut-on dire, la philosophie de Plotin est une odyssée de l’âme. Notre âme est susceptible de se concentrer sur elle-même et de découvrir en elle, pour se confondre - dans le silence, le repos et la joie - à Lui, le Principe qui l’a engendrée éternellement, du seul fait de sa surabondante perfection. Une synthèse est proposée, qui rend compte du chemin parcouru et du chemin à parcourir encore. Lire et/ou commenter le texte de Plotin invite à un exercice spirituel, inépuisable.