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Personne :
Hamel, Sandra

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Nom de famille

Hamel

Prénom

Sandra

Affiliation

Université Laval. Département de biologie

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ncf11855917

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Résultats de recherche

Voici les éléments 1 - 1 sur 1
  • PublicationAccès libre
    Les compromis à court et à long terme associés à la reproduction chez les ongulés femelles : l'exemple de la chèvre de montagne
    (2008) Hamel, Sandra; Côté, Steeve D.
    Les espèces longévives ont développé une stratégie de reproduction conservatrice où les individus produisent peu de jeunes annuellement et déploient leur effort reproducteur sur plusieurs années. Ainsi, plusieurs facteurs propres à l'individu, tout comme de nombreuses variables environnementales, peuvent grandement affecter la reproduction annuelle, entraînant des effets directs sur l'aptitude phénotypique individuelle et des effets indirects sur la dynamique des populations. En utilisant des données longitudinales sur des populations sauvages d'individus marqués, particulièrement la chèvre de montagne (Oreanmos americanus), ma thèse vise à évaluer les compromis à court et à long terme associés à la reproduction chez les ongulés femelles, tout en considérant les variations individuelles et les effets environnementaux. A court terme, mes résultats montrent que les femelles modifient leur comportement d'approvisionnement lorsqu'elles ont un jeune afin d'augmenter leur prise alimentaire et de compenser pour les coûts énergétiques de la lactation. Néanmoins, les jeunes femelles font face à un compromis important entre la croissance et la lactation. A plus long terme, les femelles qui produisent un jeune ont une plus faible probabilité de produire un jeune à nouveau, et que ce jeune survive jusqu'à 1 an, que les femelles qui ne se sont pas reproduites. Ces coûts de la reproduction sont plus élevés pour les femelles de plus faible qualité et plus jeunes que pour les femelles de plus haute qualité et plus vieilles. Les coûts s'intensifient également avec l'augmentation de la densité de population et la détérioration des conditions environnementales. A plus grande échelle, mes résultats montrent que les variations individuelles de la survie et de la reproduction influencent le rendement des populations, et que ce sont les femelles âgées qui ont le plus grand impact sur la productivité des populations. Ainsi, ma thèse permet d'illustrer les compromis réalisés par les femelles au cours de la reproduction, et ce à court et à long terme. Puisque ces compromis entraînent des coûts sur l'aptitude phénotypique et que ces coûts varient selon la qualité des individus, ces connaissances sont essentielles pour comprendre les variables sur lesquelles agissent les pressions de sélection et pour expliquer les variations dans le rendement des populations.