Personne : Dionne, Mélanie
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Dionne
Prénom
Mélanie
Affiliation
Université Laval
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Voici les éléments 1 - 4 sur 4
- PublicationAccès libreDistribution et sélection de l'habitat chez les mégalopes et les juvéniles du crabe des neiges, Chionoecetes opilio, dans un contexte de changement climatique(2002) Dionne, Mélanie; Sainte-Marie, Bernard; Bourget, Edwin
- PublicationAccès libreVariation génétique et potentiel d'adaptation locale chez le saumon atlantique, Salmo salar : structure de population, adaptation immunitaire et résistance aux pathogènes(2008) Dionne, Mélanie; Dodson, Julian J.; Bernatchez, LouisUn des objectifs ultimes en écologie évolutive est de comprendre les mécanismes responsables du maintien de la biodiversité en milieu naturel. La biodiversité englobe la diversité des écosystèmes, des espèces, des populations et aussi la diversité génétique associée à une espèce donnée. Même à l’intérieur d’une espèce, on peut observer une grande diversité de phénotypes et de génotypes résultant de l’interaction entre la sélection naturelle, le flux génique, la dérive génétique et les mutations. L’objectif central de cette thèse est d’évaluer la variabilité génétique et le potentiel d’adaptation chez le saumon atlantique, Salmo salar, en milieu naturel. L’analyse de 51 rivières à saumon aux marqueurs microsatellites révèle une structure de populations hiérarchique et suggère l’existence de sept groupes régionaux au Québec, Labrador et Nouveau-Brunswick, Canada. Les analyses en génétique du paysage suggèrent l’influence prédominante du flux génique et de l’adaptation thermique dans l’établissement de la différentiation génétique. Des évidences indirectes suggèrent également que les immigrants provenant d’un autre groupe régional ont un succès reproducteur moindre dans leur nouveau milieu que les résidents. Différents niveaux de structuration génétique ont aussi été observés à l’intérieur même de certaines rivières, remettant en cause la gestion par rivière chez cette espèce. La variabilité à grande échelle d’un gène d’immunocompétence, le gène du Complexe Majeur d’Histocompatibilité (CMH) classe IIβ, démontre que la diversité génétique au CMH augmente avec la température et la diversité bactérienne présente en rivière, contrairement au patron observé aux microsatellites. L’augmentation de la diversité au CMH avec la température est plus prononcée aux sites de liaison aux pathogènes qu’aux autres sites moléculaires, suggérant une influence plausible de la diversité des pathogènes, elle-même dépendante de la température, sur l’adaptation locale du saumon atlantique. Finalement, l’étude des infections pathogéniques chez les saumons juvéniles révèle un taux d’infection accru en début de saison estivale dans les rivières de la rive sud du Saint-Laurent, concordant avec les pressions de sélection du milieu. Un parasite prédominant et possiblement récemment introduit, un myxozoaire du genre Myxobolus, a été découvert chez les jeunes saumons et deux allèles CMH ont été identifiés comme étant associés à la résistance et à la susceptibilité face à cette infection, suggérant l’importance de la variation génétique présente au CMH pour faire face aux pathogènes dans un contexte de changement environnemental. Cette thèse ajoute à notre compréhension sur les mécanismes qui maintiennent la variabilité génétique et influencent l’adaptation locale chez le saumon atlantique sauvage grâce à des analyses novatrices en génétique du paysage, en structure de population et sur les patrons spatio-temporels d’infection en milieu naturel.
- PublicationRestreintHow does salinity influence habitat selection and growth in juvenile American eels Anguilla rostrata?(Wiley, 2015-01-21) Pavey, Scott; Dionne, Mélanie; Bernatchez, Louis; Audet, Céline; Castonguay, Martin; Boivin, BrianThe influence of salinity on habitat selection and growth in juvenile American eels captured in four rivers across eastern Canada was assessed in controlled experiments in 2011 and 2012. Glass eels were first categorized according to their salinity preferences towards fresh (), salt () or brackish water () and the growth rate of each group of elvers was subsequently monitored in controlled and environments for 7 months. Most glass eels (78–89%) did not make a choice, . they remained in . Salinity preferences were not influenced by body condition, although a possible role of pigmentation could not be ruled out. Glass eels that did make a choice displayed a similar preference for (60–75%) regardless of their geographic origin but glass eels from the St Lawrence Estuary displayed a significantly higher locomotor activity than those from other regions. Neither the salinity preferences showed by glass eels in the first experiment nor the rearing salinities appeared to have much influence on growth during the experiments. Elvers from Nova Scotia, however, reached a significantly higher mass than those from the St Lawrence Estuary thus supporting the hypothesis of genetically (or epigenetically) based differences for growth between from different origins. These results provide important ecological knowledge for the sustained exploitation and conservation of this threatened species.
- PublicationRestreintRAD Sequencing Highlights Polygenic Discrimination of Habitat Ecotypes in the Panmictic American Eel(Elsevier, 2015-06-15) Pavey, Scott; Dionne, Mélanie; Bernatchez, Louis; Audet, Céline; Gaudin, Jérémy; Castonguay, Martin; Normandeau, ÉricThe two primary ways that species respond to heterogeneous environments is through local adaptation and phenotypic plasticity. The American eel (Anguilla rostrata) presents a paradox; despite inhabiting drastically different environments [1], the species is panmictic [2, 3]. Spawning takes place only in the southern Sargasso Sea in the Atlantic Ocean [1]. Then, the planktonic larvae (leptocephali) disperse to rearing locations from Cuba to Greenland, and juveniles colonize either freshwater or brackish/saltwater habitats, where they spend 3-25 years before returning to the Sargasso Sea to spawn as a panmictic species. Depending on rearing habitat, individuals exhibit drastically different ecotypes [4-6]. In particular, individuals rearing in freshwater tend to grow slowly and mature older and are more likely to be female in comparison to individuals that rear in brackish/saltwater [4, 6]. The hypothesis that phenotypic plasticity alone can account for all of the differences was not supported by three independent controlled experiments [7-10]. Here, we present a genome-wide association study that demonstrates a polygenic basis that discriminates these habitat-specific ecotypes belonging to the same panmictic population. We found that 331 co-varying loci out of 42,424 initially considered were associated with the divergent ecotypes, allowing a reclassification of 89.6%. These 331 SNPs are associated with 101 genes that represent vascular and morphological development, calcium ion regulation, growth and transcription factors, and olfactory receptors. Our results are consistent with divergent natural selection of phenotypes and/or genotype-dependent habitat choice by individuals that results in these genetic differences between habitats, occurring every generation anew in this panmictic species.