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Personne :
Kapagama Ikando, Pascal

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Nom de famille

Kapagama Ikando

Prénom

Pascal

Affiliation

Département de sociologie, Faculté des sciences sociales, Université Laval

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ncf11853455

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Résultats de recherche

Voici les éléments 1 - 1 sur 1
  • PublicationAccès libre
    Pratiques et discours des organisations non gouvernementales de développement (ONGD) en République démocratique du Congo : analyse critique
    (2006) Kapagama Ikando, Pascal; Marcoux, Richard
    En analysant les Organisations Non Gouvernementales de Développement (ONGD), notre thèse s'engage dans un champ d'étude à peine défriché à ce jour : la sociologie des organisations non gouvernementales de développement. Plus précisément, notre dissertation doctorale se propose de dévoiler certains aspects non manifestes de la rationalité qui sous-tendent les pratiques des acteurs des ONGD en les confrontant à leur discours, conçus pour la plupart hors des contextes dans lesquels elles évoluent. L'étude des pratiques et des discours des ONGD sera menée à partir des données empiriques recueillies auprès des acteurs des organisations étudiées. Celles-ci devraient nous permettre d'apporter une explication aux incongruités constatées suite à la confrontation entre pratiques et discours des ONGD étudiées. Notre thèse montre en effet qu'il existe de profonds écarts entre les pratiques et le discours des ONGD congolaises. Leur discours relèvent davantage d'idéologies qui ont vu le jour ailleurs et qu'elles se trouvent en quelque sorte obligées de reprendre à leur compte afin de répondre aux exigences en vue de l'obtention d'une assistance financière extérieure de la part des Organisations Non Gouvernementales de Développement International (ONGDI). Par ailleurs, cette assistance consentie dans un mouvement dit de solidarité internationale et destinée à des groupes ciblés africains ne parvient pas toujours dans son intégrité à leurs bénéficiaires désignés. Quelle que puisse être la bonne foi des ONGD en partenariat avec les ONGDI, les effets de leurs activités et interventions s'avèrent beaucoup moindre que prévu. Ceux-ci ne sont certainement pas de nature à remplacer les interventions incombant à l'État dans le cadre de ses devoirs et obligations envers ses citoyens, ni se substituer aux politiques nationales de développement, dûment conçues et planifiées pour l'ensemble du territoire. Si bien que la somme totale des activités de toutes les ONGD réunies, aussi bien intentionnées soient-elles, ne sera pas ce qui mènera au développement d'un pays comme le CongoKinshasa. Leurs interventions ne pourront que s'avérer un complément, utile certes, aux missions traditionnelles de l'État. Ce dernier ne devrait pas renoncer à son rôle au profit des ONGD mais les considérer comme de précieux partenaires en raison de leur proximité avec les populations.