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Personne :
Reinke, Kristin

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Reinke

Prénom

Kristin

Affiliation

Université Laval. Département de langues, linguistique et traduction

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Normes et usages du français aux grand et petit écrans au Québec

2018-12-01, Reinke, Kristin

L’intérêt d’étudier l’usage langagier à la télévision québécoise réside dans le fait qu’elle est un lieu stratégique de diffusion de la norme légitime ; toutefois, en même temps, le public exige qu’elle reflète son identité culturelle et linguistique (Reinke 2005). La télévision doit donc gérer le conflit d’être à la fois prescriptive et représentative des usages de la population. À ce conflit s’ajoute le problème du choix du modèle de référence, à savoir : 1. la norme du français québécois standard (norme endogène), qui correspond au modèle linguistique de prestige des Québécois illustré en partie, par exemple, dans le Grand dictionnaire terminologique et par le dictionnaire USITO ; 2. celle du français hexagonal (norme exogène), qui est le français de référence (FR) décrit dans les dictionnaires français comme Le Petit Robert, Le Larousse et le Littré. L’Association québécoise des professeurs de français a été parmi les premières à prendre parti pour le « français standard d’ici », le définissant comme « la variété socialement valorisée que la majorité des Québécois francophones tendent à utiliser dans les situations de communication formelles » (AQPF 1977 : 11). Dans cette conception, on admet désormais l’existence d’un français québécois (FQ) comme modèle langagier, même s’il comporte quelques traits qui ne correspondent pas à la norme prescriptive en vigueur en France (FR). Comme pour d’autres langues pluricentriques, on observe cependant une hiérarchisation des deux normes légitimes ; la relation entre la périphérie (FQ) et le centre normatif (FR) est asymétrique en raison du prestige culturel, de la tradition puriste et du poids démographique de la France (Pöll 2001, 2005).

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La langue du doublage québécois : un français parlé « sous bonne surveillance »

2019-08-30, Reinke, Kristin, Ostiguy, Luc

Le doublage québécois de films étrangers retient depuis quelques décennies l’attention des chercheurs en traductologie. Ces derniers constatent que les personnages parlent un français éloigné du français québécois courant, calqué à maints égards sur celui entendu en situation formelle, et qui tient peu compte des variations linguistiques dans la version originale. Toutefois, ces études montrent peu d’exemples, et leurs observations ne concordent pas toujours. Bien souvent, les exemples n’ont pas fait l’objet d’études montrant clairement leurs rapports avec la formalité de la situation. Dans cet article, nous mesurons la place qu’occupent, dans 10 films doublés en France et au Québec, quatre éléments linguistiques associés explicitement au registre formel : maintien de [l] des pronoms personnels il et ils et impersonnel il, maintien des groupes de consonnes finaux, réalisation de la liaison variable et de la particule ne de l’adverbe de négation. L’étude dresse une image quantifiée du phénomène et montre dans que la langue du doublage québécois est exemplaire de ce point de vue.

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Cachez cet accent qu'on ne saurait entendre : la langue du doublage fait au Québec

2019-01-01, Reinke, Kristin, Ostiguy, Luc, Émond, Caroline, Houle, Louis

Le doublage québécois de films étrangers constitue un phénomène particulier qui retient depuis quelques décennies l’attention des chercheurs en traductologie. Ces derniers ont montré que la langue parlée qu’on y entend est fort éloignée du français québécois courant. Dans cet article, les auteurs s’intéressent à une dimension de cette langue parlée : ce que plusieurs appellent l’accent. L’objectif est de vérifier si des éléments phoniques et prosodiques, qui auraient été susceptibles d’inscrire le doublage dans la réalité québécoise, sont entendus. Les résultats mettent en évidence la quasi-absence de traits phoniques et prosodiques typiquement québécois, y compris de ceux qui sont pourtant couramment entendus dans la langue de l’information ; que la prononciation et la prosodie des doubleurs québécois se confond ainsi, en grande partie, avec celle des doubleurs français.