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Personne :
Lafortune, Bernard

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Nom de famille

Lafortune

Prénom

Bernard

Affiliation

Université Laval. Faculté des sciences de l'éducation

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Identifiant Canadiana

ncf10876865

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Résultats de recherche

Voici les éléments 1 - 1 sur 1
  • PublicationAccès libre
    Le rôle de l'école dans la prévention de la consommation de drogues en supposant un assouplissement législatif des lois en matière de possession simple de cannabis
    (2006) Lafortune, Bernard; Jeffrey, Denis
    La consommation de cannabis représente un problème majeur dans les écoles secondaires du Québec. Cette substance est devenue le centre d'un débat de société où s'affrontent deux options diamétralement opposées. L'une va dans le sens de mesures punitives plus sévères concernant sa possession et sa consommation, l'autre propose plutôt un assouplissement législatif. Deux rapports gouvernementaux, le rapport sénatorial et celui de la Chambre des communes, ont fait pencher la balance du côté d'un assouplissement législatif en recommandant la légalisation ou la décriminalisation de la possession de cannabis. Ces deux rapports insistent par ailleurs sur le rôle de l'école dans la prévention de la consommation de drogues. Étant donné qu'aucune indication n'est proposée à cet égard, il nous a semblé opportun de nous questionner sur le rôle de l'école dans la prévention des drogues et dans l'intervention auprès des élèves consommateurs. Quelles seraient les meilleurs programmes compte tenu de cette nouvelle législation ? Quels seraient les meilleures interventions auprès des élèves qui consomment du cannabis ? Quel serait, en fait, le rôle de l'école ? Notre recherche doctorale vise donc, d'une part, à décrire et à analyser le rapport sénatorial et celui de la Chambre des communes, et d'autre part, à colliger, auprès des intervenants en toxicomanies des écoles secondaires de la région de Québec, des informations concernant les programmes de prévention et les interventions qu'ils utiliseraient auprès des élèves advenant un assouplissement législatif en matière de possession simple de cannabis. « La plupart des policiers choisissent cette profession pour des raisons parfaitement honorables, comme protéger la société qu'ils aiment, et non pour mettre les gens en prison sous prétexte qu'ils fument de l'herbe. Les policiers sont assez souvent dans la rue pour connaître les vrais problèmes et savoir quelles en sont les causes. Presque tous ceux à qui j'ai parlé estiment que ce n'est pas la consommation de cannabis qui pose problème, mais la loi qui l'interdit. Je ne peux penser à aucune loi qui ait à ce point bouleversé la société, en opposant les enfants à leurs parents et en dressant la population contre la police. » (Howard Marks, 2003)