Personne :
Tremblay, Benoit

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Tremblay
Prénom
Benoit
Affiliation
Psychopédagogie, Faculté des sciences de l'éducation, Université Laval
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    Évolution des hospitalisations attribuables aux traumatismes craniocérébraux d’origine non intentionnelle au Québec
    (Institut national de santé publique du Québec, 2012-01-01) Tremblay, Benoit; Goulet, Claude; Gagné, Mathieu; Robitaille, Yvonne; Légaré, Gilles; Saint-Laurent, Danielle
    Contexte : Les traumatismes craniocérébraux (TCC) d’origine non intentionnelle constituent un problème de santé important qui entraîne de nombreuses incapacités pouvant persister sur une longue période. Objectifs : L’objectif de ce travail est d’estimer l’ampleur des hospitalisations attribuables à un TCC d’origine non intentionnelle au Québec. Il vise à évaluer l’importance relative des différentes causes de TCC, à en identifier les groupes à risque et à en apprécier l’évolution temporelle du problème sous l’angle de l’âge, du sexe et du niveau de létalité des TCC. Méthode : Type d’étude : Étude descriptive de tendance couvrant une période de 19 ans, soit de 1991 à 2009. Population : Ensemble de la population du Québec. Données : Données administratives collectées de façon routinière par le système d’information sur la clientèle des hôpitaux du Québec (Med-Écho) du ministère de la Santé et des Services sociaux. Variables : Les TCC ont été identifiés à l’aide des codes de lésions traumatiques de la Classification internationale des maladies (CIM) associées aux fractures du crâne (800.0–801.9 et 803.0–804.9 pour la neuvième révision (CIM-9); S02.0–S02.1, S02.7, S02.89 et S02.9 pour dixième révision version canadienne (CIM-10-CA)) et aux lésions intracrâniennes (850.0–854.1 pour la CIM-9; S06.0–S06.9 et T06.0 pour la CIM-10-CA). Afin de distinguer les admissions à l'hôpital attribuables à des facteurs sans lien direct avec la sévérité des blessures subies, une mesure de gravité traduisant la probabilité de survie a été élaborée et intégrée à nos données. Analyses : Des nombres et des taux annuels d’hospitalisations attribuables à un TCC ont été calculés. Certains des taux présentés ont été standardisés selon la méthode directe afin de limiter l’effet de confusion entraîné par les différences liées à la structure d’âge de la population au cours de la période étudiée. Les tendances du taux d’hospitalisations attribuables aux TCC ont été analysées sous l’angle de l’âge, du sexe et du niveau de létalité à l’aide de la régression Joinpoint, et ce, afin d’évaluer si des changements significatifs se sont produits au cours de la période à l’étude. Résultats : Au Québec, 3 607 hospitalisations attribuables à un TCC d’origine non intentionnelle ont été répertoriées pour l’année 2009. Ce nombre correspond à un taux ajusté de 43 hospitalisations par 100 000 personnes. Dans l’ensemble, les nombres et les taux de TCC sont plus élevés chez les hommes que chez les femmes. Le taux d’hospitalisations attribuables à un TCC d’origine non intentionnelle est relativement élevé chez les enfants âgés de 4 ans et moins. Toutefois, ce taux atteint son plus haut niveau chez les personnes âgées de 85 ans et plus. D’ailleurs, le taux d’hospitalisations attribuables à un TCC d’origine non intentionnelle augmente considérablement à partir de 45 ans. Entre 2007 et 2009, les chutes ont constitué la principale cause d’hospitalisations attribuables à un TCC (55 %). Les traumatismes associés aux transports sont également importants, notamment en ce qui concerne les occupants de véhicule à moteur (16 %). Les cas impliquant des cyclistes (6 %) et ceux d’origine récréative et sportive (7 %) composaient également une part notable des hospitalisations attribuables à un TCC. Globalement, le taux d’hospitalisations attribuables à un TCC diminue depuis 2005. L’ampleur de cette baisse varie toutefois en fonction du niveau de létalité des TCC. Alors que le taux ajusté d’hospitalisations attribuables aux TCC affichant un faible niveau de létalité a fortement diminué, le taux ajusté d’hospitalisations attribuables aux TCC ayant un niveau de létalité élevé est demeuré stable. 2 INSTITUT NATIONAL DE SANTÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC La baisse du taux d’hospitalisations attribuables à un TCC s’observe de manière évidente chez les 14 ans et moins. En revanche, le taux d’hospitalisations attribuables à un TCC chez les personnes âgées de 45 ans et plus s’est accru, plus particulièrement chez les 65 à 74 ans et les 75 ans et plus. Pour tous les groupes d’âge, une baisse du taux d’hospitalisations attribuables aux TCC affichant un faible niveau de létalité a été observée. Toutefois, le taux d’hospitalisations attribuables aux TCC ayant un niveau de létalité élevé s’est réduit uniquement chez les enfants, alors qu’à l’opposé, il a augmenté chez les adultes âgés de 45 et plus, et ce, d’une manière particulièrement marquée chez ceux âgés de 75 ans et plus. Conclusion et implication : Les estimations réalisées dans le présent travail suggèrent que le taux d’hospitalisations attribuables à un TCC diminue depuis le milieu des années 2000. Il apparaît probable que cette tendance à la baisse ne traduise pas une diminution de la morbidité, mais reflète plutôt une modification de la pratique liée à la prise en charge des TCC ayant un faible niveau de létalité. En effet, ceux-ci ont fortement diminué, et ce, pour tous les groupes d’âge. En contrepartie, le taux ajusté d’hospitalisations attribuables aux TCC affichant un niveau de létalité élevée demeure stable, après avoir montré une augmentation moyenne de 4 % par année entre 1995 et 2005.